Climat des affaires: les critiques des régulateurs pleuvent

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Revue de presseKiosque360. Le bilan des régulateurs sur le climat des affaires est critique. Les délais de paiement continuent d'afficher des niveaux inquiétants et la croissance est insuffisante pour résorber le chômage.

Le 03/07/2019 à 22h34

Pas d'amélioration sur les principaux paramètres de l'environnement des affaires en particulier. Dans son édition du jour, L’Economiste explique que le sujet est devenu viral, mais n'a aucun effet sur les comportements.

Selon le journal, les principaux régulateurs (Bank Al-Maghrib, AMMC et Autorité des assurances) et les représentants du ministère des Finances constatent «la poursuite de la dégradation des pratiques de paiement pour la énième fois sur la base d'une enquête effectuée sur un échantillon de 74.400 entreprises non financières». Les niveaux des délais de paiement continuent d'être inquiétants particulièrement pour les TPE et certains secteurs d'activité.

L’Economiste confirme que «le ralentissement de l'activité économique contribue à la détérioration des délais de paiement». Il évoque également «la mauvaise foi de certains donneurs d'ordre». Le journal est ainsi convaincu qu’en dépit d’un redressement de l'activité, «la situation des PME ne s'améliorera pas si elles restent dans leur configuration actuelle, surtout un portefeuille client peu diversifié».

L’Economiste relève aussi le fait que «la gestion du poste client pose problème dans de nombreuses structures». Il préconise, si le marché ne s'autorégule pas sur ce point, une intervention plus forte des pouvoirs publics pour rééquilibrer les rapports de force et mieux protéger les PME.

Entre temps, «la morosité du climat des affaires affecte lourdement la capacité des dirigeants à se projeter sur un horizon long et donc à investir». Ce qui impactera forcement la croissance qui reste au ralenti. Ce qui ne permet pas de résorber le chômage qui touche 10% de la population active.

Par Rachid Al Arbi
Le 03/07/2019 à 22h34