Comment booster le "consommer local"

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Revue de presseKiosque360. Pour développer le consommer local, il faut lever un certain nombre de freins. Qualité, prix, offre de produits, perception... Tels sont les principaux facteurs de blocage.

Le 02/12/2020 à 22h05

Changement des motivations d'achat des marocains dans le contexte Covid-19. Dans son édition du jour, L’Économiste, qui se base sur les résultats d'une enquête "Market Insight" du groupe Sunergia, relève "une inflexion dans les motivations d'achat en faveur du made in Maroc". Il indique que "75% des internautes se disent prêts à acheter plus de produits marocains plutôt que des articles étrangers", alors que "23% des sondés n'ont pas l'intention de changer leurs habitudes de consommation".

Il est donc évident, comme le constate le quotidien, "qu'en pleine pandémie, une bonne proportion des Marocains pourrait être des premiers acteurs du changement en modifiant leurs habitudes d'achat et de consommation". Cela s'explique par "des considérations liées à la solidarité patriotique" pour 15% des internautes. Ils sont toutefois 23% à déclarer "ne pas être prêts à acheter davantage de produits locaux". L'Économiste cite, parmi les freins à la consommation de produits locaux, la qualité, le prix et l'offre peu variée. D’où l'obligation d'améliorer la qualité pour 31% des sondés, de réduire le prix pour 27% des sondés et de diversifier l'offre pout 18% des sondés.

Il convient, selon le quotidien, de travailler sur "la qualité qui est aussi bien la principale motivation d'achat (pour ceux qui consomment local) et le frein numéro 1 de ceux qui ne souhaitent pas changer leurs habitudes de consommation". Il préconise, comme autre relais de croissance du made in Maroc, l'économie sociale et solidaire. "Reste à savoir comment les entreprises marocaines vont se saisir de cette opportunité pour élever les produits locaux à un niveau supérieur", se demande le quotidien.

Par Rachid Al Arbi
Le 02/12/2020 à 22h05