Comment l’Académie des Arts Traditionnels réinvente les métiers de l’artisanat

Zellige marocain.

Zellige marocain. . DR

Revue de presseL’Académie des arts traditionnels de Casablanca offre un cadre propice à l’apprentissage et à la transmission de savoirs ancestraux. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Les Inspirations Eco.

Le 19/02/2024 à 21h03

Inaugurée le 31 octobre 2012 par le roi Mohammed VI, l’Académie des Arts Traditionnels (AAT) est l’une des composantes principales de la Fondation de la Mosquée Hassan II de Casablanca. L’établissement forme de nouvelles générations de cadres artisans ayant les qualités requises pour innover dans le domaine sans porter atteinte aux traits caractéristiques profonds de l’artisanat marocain, indique le quotidien Les Inspirations Eco qui, dans son édition du mardi 20 février.

Au menu, «la formation des maîtres artisans et cadres de haut niveau, à travers l’acquisition du savoir-faire professionnel et pratique dans les divers métiers d’artisanat notamment les métiers liés aux domaines des arts de bâtiment traditionnel (zellige, plâtre et taille de pierre), du bois, des métaux, du cuir et du tissage, ainsi que dans le domaine de la calligraphie», écrit le quotidien.

L’Académie se charge également de mener des travaux de recherche dans le domaine des arts traditionnels en vue de promouvoir la créativité et l’innovation. En plus de cela, elle effectue aussi des travaux d’expertise et d’étude à la demande des organismes publics ou privés.

Le corps enseignant est composé de 160 enseignants, «tous reconnus dans leurs domaines d’expertise». L’Académie compte neuf filières principales en plus de la calligraphie. L’admission se fait sur la base d’un concours ouvert aux titulaires d’un baccalauréat scientifique ou technique et d’un diplôme de technicien spécialisé ou tout diplôme équivalent.

Le cursus qui dure trois ans, se caractérise par un juste équilibre entre formation pratique et théorique. «50% de la masse horaire est consacrée à l’apprentissage manuel des métiers et 50% à l’enseignement des disciplines connexes telles que les mathématiques, la physique, la chimie, le dessin technique, le dessin d’art, la résistance des matériaux, la technologie, le design, l’informatique, le management, l’Histoire, l’histoire de l’art, l’archéologie, l’anthropologie, les langues…», précise Les Inspirations Eco. La restauration du patrimoine n’est pas en reste. La formation est dispensée en 18 mois une fois les trois premières années réussies. Le travail se fait sur chantier.

Par Lamia El Ouali
Le 19/02/2024 à 21h03