Conjoncture: le Maroc épargné par la crise

DR

Revue de presseKiosque360. En dépit d’une conjoncture internationale difficile, l’économie marocaine résiste. Le secteur tertiaire poursuit son dynamisme, le secondaire évolue favorablement et le primaire atténue sa baisse.

Le 28/08/2019 à 22h04

L’économie marocaine brave le contexte international difficile. Dans son édition du jour, Les Inspirations Eco rapporte que l’activité économique est restée globalement positive au second trimestre. Cela incombe aux résultats favorables enregistrés au niveau de plusieurs secteurs à contribution significative dans la valeur ajoutée totale. Il s’agit particulièrement du secteur secondaire. L’industrie évolue favorablement (+2,5% au T1), l’extractif également (+2,7% à fin mai) et les ventes de ciment aussi (2,1% à fin juin). L’énergie électrique fait mieux (+25% à fin juin). Il faut dire, comme le souligne le journal, que le bon comportement de la demande extérieure adressée au Maroc est un facteur positif. 

Le secteur tertiaire profite également de la vigueur des activités liées au tourisme (+4,6% des arrivées à fin mai), au transport (+11,4% des passagers aériens à fin juin) et aux télécoms (+ 2,3% de la valeur ajoutée à fin juin).

Le secteur primaire reste sur une tendance baissière avec un recul de la campagne céréalière qui a, selon le quotidien, été compensé par la bonne performance des autres filières agricoles et de celle de la pêche. Dans ce cas également, la demande intérieure reste vigoureuse avec le bon comportement de la consommation des ménages. Pour preuve, leur pouvoir d’achat a légèrement progressé. Dans ce sillage, 53.000 nouveaux emplois ont été créés.

En ce qui concerne le financement de l’économie, les crédits à la consommation progressent de 4,2%, ceux à l’investissement avancent de 2,3%. L’économie marocaine pâtit toutefois du déficit de la balance commerciale qui, en dépit des politiques publiques, n’arrive pas à se résorber. 

Par Rachid Al Arbi
Le 28/08/2019 à 22h04