Coronavirus: une lueur d’espoir pour les opérateurs du secteur du textile-habillement

Dr

Revue de presseKiosque360. Malgré le confinement, les entrepôts français, qui représentent le deuxième marché extérieur du secteur, ont rouvert le 30 mars. Une opportunité pour les opérateurs marocains. Explications.

Le 31/03/2020 à 22h25

Cette période marquée par la fermeture des frontières et le confinement est difficile pour les entreprises. Cependant, une opportunité s’offre au secteur du textile-habillement, nous apprend L’Economiste dans sa publication de ce mercredi 1er avril. Le quotidien rapporte, en effet, que les entrepôts français, deuxième marché extérieur du secteur, ont rouvert le 30 mars. Ceci permettra aux marchandises entreposées chez les transporteurs au Maroc d’être expédiées, ajoute le journal en indiquant qu’il s’agit de commandes confirmées en janvier et dont la livraison était prévue pour le mois de mars.

Soulignons que les industriels misent beaucoup sur cette fenêtre d’opportunité et placent notamment leur espoir dans la saison automne-hiver, dont les livraisons du mois de mai ont été décalées à fin juillet, comme d’habitude. A souligner que les annulations de commandes pour la collection printemps-été 2020 s’enchaînent, à cause de la fermeture des magasins en France. Avant le déclenchement de la crise du coronavirus, les usines locales travaillaient à honorer les commandes, confirmées en décembre 2019, de la saison printemps-été 2020. Selon L’Economiste, une grosse partie de ces commandes n’a pu être livrée en raison du confinement tant au Maroc qu’à l’étranger et les pertes, pour les importateurs à l’étranger, pourraient atteindre 80%. Ces pertes auront des impacts sur les usines de sous-traitance au Maroc. 

Le quotidien fait remarquer que le secteur du textile-habillement subit les impacts de la crise sanitaire actuelle, d’autant que plusieurs entreprises ont fermé et que de nombreux salariés ont été mis au chômage technique. Et, selon les professionnels, le bout du tunnel n’est pas pour bientôt, dans la mesure où la fin de la pandémie ne se traduira pas automatiquement par une reprise générale.

Par Ismail Benbaba
Le 31/03/2020 à 22h25