Crédit immobilier: c'est le moment de négocier avec son banquier

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Revue de presseKiosque360. Face à la conjoncture difficile que vit le secteur immobilier, les banques n'hésitent pas à faire des concessions en faveur des clients qui présentent les meilleurs profils de risque. L'occasion d'en profiter!

Le 30/08/2016 à 22h20

Les banques sont prêtes à tout pour fidéliser les clients solvables, rapporte l’Economiste dans son édition consacrée, ce mercredi 31 août, au secteur du crédit.

Le quotidien analyse la situation actuelle du marché des financements immobiliers. Et, le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est le bon moment pour les clients présentant un bon profil de risque de négocier avec leurs banquiers.

Pour preuve, l’Economiste cite cette compétition acharnée à laquelle se livrent actuellement les principales banques de la place et qui semble tirer le loyer de l’argent vers le bas. Selon un courtier cité par le journal, «la plupart des banques ont baissé les taux pour les meilleurs clients». Ils s’établissent actuellement de 0,5 à 1 point, en-dessous de la moyenne observée il y a un an.

Cependant, seuls les nouveaux contractants des crédits immobiliers semblent en profiter puisque rares sont les clients, déjà engagés avec leurs banques, qui osent solliciter une révision de leurs taux. Il faut donc oser faire le pas.Et si le client acquéreur peut bénéficier de la conjoncture actuelle, les promoteurs immobiliers, eux, semblent ne pas vraiment avoir le choix. En effet, l’Economiste explique que, si le marché du financement immobilier connaît actuellement une baisse des taux, c’est principalement parce que les banques financent moins les promoteurs. Pour compenser, elles font les yeux doux aux clients particuliers.

Un autre fait joue en faveur de cette baisse des taux, soit l'attentisme qui s’installe petit à petit sur le marché. Selon les experts sondés par le quotidien, l’acte d’achat par les acquéreurs se fait de manière de plus en plus réfléchie, ce qui est de nature à retarder la conclusion des transactions. Pour les encourager à signer et, donc, à contracter un crédit, les banques n’hésitent plus à revoir les taux à la baisse.

Par Khalil Ibrahimi
Le 30/08/2016 à 22h20