Croissance: La Banque mondiale optimiste pour le Maroc

Siège de la Banque mondiale à Washington.

Siège de la Banque mondiale à Washington. . DR

Revue de presseKiosques360. L’Organisation internationale maintient inchangées ses prévisions de croissance pour le Maroc. Dans son dernier rapport, la Banque mondiale table sur une évolution de l’économie marocaine de l’ordre de 4,6 % en 2015.

Le 12/06/2015 à 02h00

La Banque mondiale prédit un bel avenir pour le Maroc. Dans son dernier rapport, l’institution internationale maintient inchangées ses prévisions de croissance. C’est ainsi que l’économie nationale devrait afficher une évolution de 4,6 % en 2015, 4,8 % en 2016 et 5 % en 2017. C’est ce que rapporte le quotidien L’Économiste dans son édition de ce vendredi 12 juin. D’après les chiffres de l’organisation internationale, la croissance du Maroc s’impose comme la plus importante de la région Mena. L’Algérie et la Tunisie devraient réaliser une croissance de 2,6 % en 2015. Il faut noter par ailleurs que les estimations de la Banque mondiale pour cette année sont en-deçà de celles de Bank Al-Maghrib ou encore du CMC. L’institut d’émission table sur une évolution du PIB de l’ordre de 5 % pour 2015 tandis que le Centre Marocain de conjoncture prévoit une croissance 5,1 %. Le Gouvernement, quant à lui, reste prudent, en anticipant une croissance de 4,4 % pour l’année en cours.

Bonne pluviométrie en perspectiveSi la Banque mondiale affiche un certain optimisme quant à l’évolution économique du Maroc, c’est qu’elle estime que la croissance, au cours des deux prochaines années, sera tirée par une pluviométrie au beau fixe. S’y ajoute une baisse soutenue des cours internationaux du pétrole et des matières premières. Selon le journal L’Économiste, l’institution internationale relève que le royaume a emprunté, ces dernières années, la bonne voie en cumulant les avantages en matière de production agricole et en procédant à la réforme de compensation. Une démarche qui contribue significativement à la réduction de la charge des subventions ainsi qu’à la baisse des risques budgétaires.

Par Mouna Qacimi
Le 12/06/2015 à 02h00