Dakhla: dernière ligne droite pour le projet de raccordement au réseau électrique national

Cette étude a pour objet d’arrêter le schéma d’exploitation optimal, les mesures et les solutions à mettre en place pour permettre une alimentation électrique de la ville de Dakhla dans les meilleures conditions de sûreté, de sécurité et de qualité d'énergie, indique le cahier des prescriptions spéciales (CPS) accompagnant l’appel d’offres lancé par l’ONEE.

La ville de Dakhla est jusqu’ici desservie en énergie électrique en mode décentralisé à partir de la centrale thermique de Dakhla et un réseau de distribution 22KV et 230/400 V.

Des projets de parcs éoliens de puissances relativement importantes sont installés et prévus entre Laâyoune, Boujdour et Dakhla. A Boujdour, deux parcs éoliens actuellement en cours de développement: le parc éolien de 300 MW de Boujdour et un autre, de 200 MW à Aftissat, situé à 60 km au sud de Boujdour.

Le raccordement de la ville de Dakhla au réseau national est assuré moyennant un poste 225/60 kV au point kilométrique 40, raccordé au réseau de transport moyennant une ligne double terne à structure 400 kV exploitée en 225kV, d’environ 300 km de longueur à partir du poste d’évacuation du parc éolien d'Aftissat.

La ville de Dakhla est alimentée à partir de ce nouveau poste de 225/60 kV moyennant deux lignes de 60 kV, dont 29,3 km en aérien et 20 km en souterrain, et d'un poste 60/22 kV au centre de la ville, équipé de trois transformateur 60/22 KV de 40 MVA chacun.

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Le projet de raccordement de Dakhla au réseau électrique national a mobilisé un montant global d’environ 2,4 milliards de dirhams DH, financé à hauteur de 1,5 milliard de dirhams par l’ONEE, 536 millions de DH par la région de Dakhla-Oued Eddahab et 350 millions de dirhams par les partenaires privés.

Les retombées positives de ce projet structurant, qui vise l’accompagnement de la croissance économique de la région de Dakhla-Oued Eddahab portent, notamment, sur la valorisation du potentiel des énergies renouvelables de la région, la valorisation des sites de pêche et le développement des zones situées entre Boujdour et Dakhla, à travers l’amélioration des conditions de raccordement et d’alimentation en électricité des agglomérations et des projets situés à proximité.