Dialogue social et patronat

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Revue de presseKiosque360. Les négociations entre le chef du gouvernement et les syndicats ont eu lieu sans la participation des représentants de la CGEM, qui s’apprête à renouveler ses instances. Du coup, le dialogue social risque de rester au point mort.

Le 07/03/2018 à 00h03

Le chef du gouvernement a reçu tous les partenaires sociaux, sauf la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), nous apprend Aujourd’hui le Maroc dans son édition du 7 mars.

Dans un communiqué publié à l’issue des réunions entre Saâd-Eddine El Othmani et les secrétaires généraux des quatre syndicats les plus représentatifs, la Primature affirme laconiquement qu’une réunion aura lieu ultérieurement avec la CGEM. Une entrevue entre les deux parties reste tout à fait envisageable dans les prochains jours, mais une source du quotidien doute de la capacité de la direction actuelle du patronat à négocier un accord avec les autres partenaires sociaux. Et pour cause. La Confédération s’apprête à élire, en mai, une nouvelle équipe dirigeante.

Les mêmes sources précisent que la signature d’un accord avec le gouvernement reviendrait à engager la future présidence sur des volets qu’elle n’aura pas négociés. Si le principe du travail dans la continuité reste de mise, la nature des dossiers qui doivent faire l’objet d’un accord rendrait l’aboutissement à un accord avant le 1er mai quelque peu délicat.

La hausse du salaire minimum, l’alignement du SMAG sur le SMIG, la revalorisation des allocations familiales, notamment, auront un impact sur les cotisations patronales. D’autre dossiers d’ordre législatif seront également discutés dans le cadre du dialogue social. Il s’agit, entre autres, de la très attendue loi organique relative au droit à la grève. Le chantier de la réforme du code du travail pourrait également être amorcé à l’occasion des prochains rounds du dialogue social.

Par Fayçal Ismaili
Le 07/03/2018 à 00h03