Fast fashion, le nouveau filon du port Tanger Med

Le360

Revue de presseKiosque360. La plateforme portuaire Tanger Med mise sur la mode pour doper son activité. Pour les autorités de ce port stratégique, ce segment offre un avantage certain au Maroc comparativement à certains pays du sud-est du continent asiatique.

Le 17/04/2018 à 23h06

Tanger Med entend tirer profit de sa position stratégique à proximité immédiate de l’Europe, nous apprend L’Economiste dans sa livraison de ce mercredi 1, ajoutant que la plate-forme mise notamment sur la mode comme secteur de prédilection pour arriver à ses fins.

Pour les autorités de Tanger Med «Fast fashio» donne au Maroc un avantage considérable par rapport à certains pays du sud-est asiatique aux salaires plus bas. Le quotidien explique que certaines enseignes, comme celles du groupe Inditex, renouvellent leurs collections de manière hebdomadaire et que leurs boutiques ont besoin de se faire livrer jusqu’à deux fois par semaine.

L’enjeu pour la plateforme de Tanger Med est donc important. D’autant plus qu’elle jouit de plusieurs avantages, dont notamment en termes de distance vis-à-vis de pays comme le Bangladesh, qui est devenu l’usine de confection du monde et plus particulièrement de l’Europe. En effet, Tanger Med est à moins de 24 heures de route des principales capitales européennes.

Notons que dans le but de mieux desservir le continent européen, la plate-forme portuaire a mis en place des corridors logistiques à l’international, notamment des lignes connectant avec plusieurs ports dont ceux du sud de l’Europe. D’autres lignes pour le trafic roulier ont été créées.

En ce qui concerne les infrastructures, le port s’est doté dernièrement d’un nouveau sas d’import-export qui permet de fluidifier les opérations en mettant en commun des moyens et un espace de groupage dédié. L’Economiste rappelle aussi que la plate-forme portuaire a mis en place la bourse de transport en partenariat avec la CGEM il y a quelques semaines, et qu’elle est en train de monter en puissance de manière graduelle, permettant aux transporteurs d’éviter la grande hantise du retour à vide.

Par Ismail Benbaba
Le 17/04/2018 à 23h06