Filière laitière: de nouvelles mesures pour booster la résilience du secteur

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Revue de presseKiosque360. Le ministère de l’Agriculture et les professionnels de la filière laitière s’organisent pour faire face aux défis. Dans ce sens, une série de mesures a été proposée à l’issue d’une récente rencontre entre la tutelle et les opérateurs. Cet article est une revue de presse tirée du journal Aujourd’hui Le Maroc.

Le 26/10/2022 à 05h04

Le ministère de l’Agriculture et les professionnels de la filière laitière s’engagent à œuvrer ensemble pour faire face à la conjoncture difficile, rapporte Aujourd’hui Le Maroc dans son édition du 26 octobre. Le quotidien révèle ainsi qu’un dispositif de suivi est mis en place de concert avec les professionnels, pour garantir l’approvisionnement du marché et satisfaire la demande.

Une rencontre de travail a été tenue lundi entre Mohamed Sadiki, ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, et la Fédération interprofessionnelle du secteur laitier «Maroc Lait». «La filière lait subit l’impact de la conjugaison de plusieurs facteurs, notamment la sécheresse sévère de l’année écoulée, le renchérissement des prix des aliments lié à la conjoncture internationale (conséquences de la Covid-19, prix de l’énergie et de l’aliment de bétail)», indique le ministère. «Il faut continuer à renforcer l’appui aux aliments composés, à soutenir la collecte pour augmenter le volume de lait usiné, à lutter contre le colportage, à renforcer l’installation des unités de production d’orge hydroponique (fourrage vert) pour l’approvisionnement des éleveurs au niveau des bassins de production du lait et l’appui au maintien du cheptel laitier», poursuit la même source.

Aujourd’hui Le Maroc précise que d’autres mesures liées au développement de la filière sont prises dans le cadre du nouveau contrat programme lait prévu dans le cadre de la stratégie Génération Green 2020-2030, finalisé de commun accord avec les professionnels de la filière. Ce dernier comprend plusieurs dispositions, dont notamment des aides et des subventions de l’État à l’investissement dans la filière et la valorisation, l’importation de génisses, la production de génisses locales, l’insémination artificielle, le travail sur un plan fourrager pour appuyer la production des aliments localement et d’autres mesures d’accompagnement.

La filière constitue une source importante d’emplois avec près de 49 millions de journées de travail par an et génère un chiffre d’affaires de 13 milliards de dirhams et une valeur ajoutée de 6 milliards de dirhams. «La production laitière est concentrée dans les périmètres irrigués, avec plus de 90% dans les les régions de Casablanca-Settat, Marrakech-Safi, Rabat-Salé-Kénitra, Souss-Massa et Béni Mellal-Khénifra», conclut Aujourd’hui Le Maroc.

Par Ismail Benbaba
Le 26/10/2022 à 05h04