Formation professionnelle: une success story en toute discrétion

Le ministre de l'Inclusion économique, de la Petite Entreprise, de l'Emploi et des compétences, Younes Sekkouri, répondant à une question orale à la Chambre des représentants, le 24 janvier 2022 à Rabat.

Le ministre de l'Inclusion économique, de la Petite Entreprise, de l'Emploi et des compétences, Younes Sekkouri, répondant à une question orale à la Chambre des représentants, le 24 janvier 2022 à Rabat. . MAP

Revue de presseKiosque360. Le taux de déperdition est quasi nul dans la formation professionnelle et les stagiaires arrivent à décrocher leurs diplômes. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Les Inspirations Eco.

Le 08/09/2022 à 22h13

Dans un entretien accordé au quotidien Les Inspirations Eco, Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences a fait le bilan de la formation professionnelle au Maroc. Et ce dernier est positif. En témoigne le taux de déperdition dans cette filière qui est quasi nul.

«Le taux de déperdition est quasi nul dans la formation professionnelle, c’est-à-dire que grâce à un système de recrutement très rigoureux et un suivi de proximité, la quasi-totalité des stagiaires arrivent à décrocher leurs diplômes», relève le ministre. Younes Sekkouri précise également que le taux d’insertion, de 69,8%, est très élevé car il est calculé sur la base des stagiaires qui se sont inscrits depuis la première année de formation. «Dans d’autres spécialités, le taux de déperdition est très important».

Signe d’un succès grandissant, beaucoup de jeunes qui, après avoir décroché une licence ou même un master, viennent parfois s’inscrire dans un établissement de formation professionnelle «car ils savent que leurs chances d’insertion sont importantes», précise le ministre.

Cela étant, la formation professionnelle est appelée à s’adaptater et à innover pour suivre les évolutions de la technologie et des structures d’entreprise. «L’enjeu majeur reste d’assurer une implication accrue des professionnels pour une meilleure qualité aussi bien de la formation initiale des jeunes que de la formation continue des travailleurs et leur adaptation à leurs exigences», précise le jeune ministre.

Pour lui, l’investissement dans la formation professionnelle est un effort collectif de l’État, des régions, des professionnels, des bailleurs de fonds, des investisseurs privés pour le développement du dispositif de formation professionnelle. A titre d’indication, 3,6 milliards de dirhams ont été mobilisés pour le financement de la mise en place des 12 Cités des Métiers et des Compétences (CMC). Quelque 92 millions de dollars ont été également consacrés par le Fonds «Charaka» à la mise en place de quinze autres établissements dans le cadre du programme de coopération «Compact II», conclu entre le Maroc et les Etats-Unis. Le meilleur est à venir.

Par Nabil Ouzzane
Le 08/09/2022 à 22h13