Fruits et légumes: blocus à Guergarat

DR

Revue de presseKiosque360. Les perturbations au poste frontalier de Guergarat causent des dommages aux agriculteurs et aux stations d’emballage et empêchent d’approvisionner régulièrement les marchés de l’Afrique subsaharienne.

Le 22/10/2019 à 18h17

L’Association des conditionneurs d’agrumes au Maroc (ASCAM), basée à Agadir, appelle à une intervention rapide des autorités publiques pour trouver une solution à la situation de blocage que connaît le poste frontalier de Guergarat depuis quelques jours, suite à un bras de fer entre les commerçants et la Direction de la douane, nous apprend le quotidien Aujourd’hui le Maroc dans son édition du 23 octobre.

Selon l’ASCAM, depuis jeudi dernier, la région de Guergarat, située dans la province d’Aousserd au sud de Dakhla, connaît un moratoire sur le trafic commercial qui empêche les camions de transporter les marchandises destinées aux marchés africains, après la fermeture de la route au passage de Guergarat. «Considérant la situation dans cette région et les pertes potentielles qu’elle pourrait entraîner en raison du retard dans l’envoi de marchandises, en particulier les fruits et légumes destinés au marché africain, qui sont sujets à destruction en cas de grève prolongée», l’Association condamne fermement la situation actuelle dans la région et appelle les autorités responsables à intervenir de toute urgence pour résoudre le conflit et trouver des solutions efficaces afin de régler la situation et de permettre aux camions de traverser en toute fluidité la frontière de Guergarat.

Selon l'Association, ces perturbations causent des dommages aux agriculteurs et aux stations d’emballage et empêchent d’approvisionner régulièrement les marchés de l’Afrique subsaharienne, ce qui peut provoquer la faillite des exportateurs. «Il faut noter que certains profitent de cette situation, vu le nombre important des camions traversant les frontières maroco-mauritaniennes lors du lancement des activités d’exportation, afin de créer des conflits et de faire davantage pression sur les responsables pour qu’ils répondent à leurs demandes», regrette l’Association.

Par Fayçal Ismaili
Le 22/10/2019 à 18h17