Gazoduc Nigeria-Maroc: la Banque islamique de développement lance les appels d’offres pour les études d’impact

Cérémonie de signature, devant le président nigérian Muhammadu Buhari et le roi Mohammed VI, de la déclaration conjointe entre le Royaume et le Nigéria sur le gazoduc régional, par Amina Benkhadra et Farouk Garba Said, le 10 mai 2018 à Rabat. 

Cérémonie de signature, devant le président nigérian Muhammadu Buhari et le roi Mohammed VI, de la déclaration conjointe entre le Royaume et le Nigéria sur le gazoduc régional, par Amina Benkhadra et Farouk Garba Said, le 10 mai 2018 à Rabat.  . DR

Ces appels d’offres portent sur l’étude d’impact social et environnemental, ainsi que sur les acquisitions des terrains nécessaires à la réalisation des sections onshore et offshore du gazoduc reliant le Nigeria et le Maroc. Les entreprises intéressées ont jusqu’au 29 octobre 2021 pour se manifester.

Le 13/10/2021 à 14h10

Du nouveau pour le gazoduc Nigeria-Maroc. La Banque islamique de développement (BID, vient de publier dans la presse, ce mercredi 13 octobre 2021, deux appels d’offres pour la réalisation de l’étude d’impact social et environnementale qui concernent, d’une part, la section onshore du pipeline et, d’autre part, la partie offshore.

Les deux appels d’offre portent également sur les terrains à acquérir afin de réaliser le projet dans les différents pays qui seront traversés par le futur gazoduc. Les études devraient être lancées par les consultants retenus au cours du premier trimestre 2022, et s’étaleront sur une période de 12 à 14 mois, précise la BID. Les entreprises intéressées ont jusqu’au 29 octobre 2021 pour se manifester.

«Le gazoduc partira d’une station de compression sur l'île de Brass au Nigeria d'où il se dirigera, au large, vers le Maroc. Le gazoduc passera ensuite sur terre jusqu'au nord du Maroc, pour finalement se connecter au gazoduc Maghreb-Europe. La section onshore sera enterrée et des stations de compression seront construites tout le long du tracé», souligne la BID.

Pour la section offshore, il est envisagé que le gazoduc soit construit en eau peu profonde sur le plateau continental avec plusieurs stations de compression installées tout le long du tracé. Au total, 13 pays sont concernés par le passage de la section offshore du gazoduc, à savoir le Nigeria, le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Libéria, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée Bissau, la Gambie, le Sénégal, la Mauritanie et enfin le Maroc.

A titre de rappel, le projet de gazoduc a été lancé en 2016 à Abuja, sous la présidence du roi Mohammed VI et du président nigérian Muhammadu Buhari.

Ce projet d’envergure reliera les ressources gazières du Nigeria, celles de plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, dont le Maroc, et favorisera ainsi l’intégration économique de cette région du continent. En juin dernier, Yusuf Usman, directeur général de la Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC), avait annoncé que le gouvernement du Nigeria a mis au point les plans de concrétisation de ce projet d’envergure.

Par Amine El Kadiri
Le 13/10/2021 à 14h10