Guerre en Ukraine-Blé: quel impact sur le Maroc?

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Revue de presseKiosque360. La guerre entre la Russie et l’Ukraine, respectivement 1er et 4ème producteur de blé au monde, va entraîner une flambée vertigineuse des prix. Cet article est une revue de presse du quotidien les Inspirations Eco.

Le 01/03/2022 à 22h34

Les conséquences économiques de la guerre en Ukraine sont déjà palpables. Hier à l’ouverture des marchés, le prix du quintal de blé tendre a pris 22 euros pour se situer à 336 euros, rapporte Les Inspirations Eco, qui revient sur l’impact indirect de cette guerre sur le Maroc.

Le quotidien souligne ainsi que cette guerre va fortement impacter le marché mondial des céréales qui va mettre du temps pour retrouver l’équilibre. En effet, ces deux pays représentent respectivement le 1er (Russie) et le 4eme (Ukraine) producteur mondial de blé. La Russie assure ainsi 18% des exportations mondiales de blé tendre par an et l’Ukraine près de 7% annuellement.

Le quotidien explique qu’à cause de cette guerre et l’incertitude qu’elle engendre notamment quant à sa durée inconnue, les productions et les exportations de ces deux pays seront impactées. C’est donc l’incertitude sur les marchés. Cela, évidemment, va se répercuter sur les prix. Ces derniers peuvent au fur et à mesure grimper de façon vertigineuse. Et c’est d’ailleurs pour cette raison que les professionnels de la Fédération Nationale Des Négociants En Céréales Et Légumineuses (FNCL) entendent acheter au plus vite.

Les opérateurs marocains demandent aux pouvoirs publics de réfléchir ensemble, rapidement, à un mécanisme supplémentaire qui viendra suppléer celui déjà existant, notamment pour renforcer les stocks de sécurité, au-delà de ceux déjà existants de quatre mois et demi. «Nous sommes prêts à contribuer activement de manière pertinente et opérationnelle à la constitution de ce stock stratégique de sécurité en céréales dans notre pays. L’objectif est de dépasser les quatre mois de stocks stratégiques qui seront constitués par la production nationale et complétés par les importations», note Jamal M’hamdi, président de la FNCL, qui insiste sur le fait qu’il n’y a pas lieu de paniquer. Les Inspirations Eco souligne que malgré la sécheresse qui pointe à l’horizon, le Maroc n’a pas de souci à se faire. 

Par Ismail Benbaba
Le 01/03/2022 à 22h34