Hôtellerie: des milliers de licenciements en suspens

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Revue de presseKiosque360. L’hôtellerie est au bord de l’asphyxie. Avec des trésoreries à sec, les établissements préparent les licenciements. L’ouverture des frontières et de la circulation inter-villes permettrait d’éviter cette hécatombe tant redoutée.

Le 08/10/2020 à 21h40

Les établissements hôteliers sont à bout de souffle. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte que «l’hécatombe sociale guette le secteur». Compte tenu du contexte, tous affichent des taux d’occupation nuls. Au point d’envisager, de «préparer» des plans de licenciement.

«Après 7 mois d’arrêt, les trésoreries sont à sec et les perspectives ne sont pas bonnes», relève le quotidien qui soutient que les unités hôtelières demeurent sinistrés en dépit des dispositifs d’aides mis en place pour le secteur. Il assure que tant que les frontières resteront fermées, les hôtels ne pourront pas repousser l’échéance de se séparer de tout ou partie de leurs effectifs. D’où un appel d’urgence des professionnels au chef du gouvernement.

Il faut dire que les établissements et leur personnel sont au bord de la faillite. «Le manque de visibilité» n’arrange pas les choses. Selon L'Economiste, la situation ne peut favorablement évoluer qu’avec l’ouverture des frontières et de certains sites touristiques. Celle-ci devrait être contrôlée et accompagnée des mesures nécessaires pour être en cohérence avec la politique nationale de lutte contre la pandémie.

L’allègement de la circulation inter-ville permettrait, selon le journal, de relancer le tourisme interne et international. Il relève que même les personnes munies de réservations sont bloquées à l’entrée et à la sortie des villes. 

Par Rachid Al Arbi
Le 08/10/2020 à 21h40