Immobilier: les mesures de la FNPI pour relancer la machine

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Revue de presseKiosque360. Les promoteurs immobiliers proposent une série de mesures pour relancer leur secteur. Statut, simplification des procédures, logement pour classe moyenne… Autant de pistes à prendre en considération.

Le 27/09/2018 à 00h02

La Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI) s’offre un nouveau siège, l’occasion pour son nouveau bureau de repenser sa vision et redéfinir ses priorités. Dans son édition du jour, L’Economiste affirme ainsi que les promoteurs immobiliers «parient sur une relance de leur activité qui implique une vision renouvelée pour un écosystème responsable». La Fédération veut, comme le rapporte le journal, être un «incubateur d’idées pour toutes les disciplines impliquées dans l’acte de bâtir (architectes, ingénieurs, bureaux d’études, laboratoires…)». Cela passera par le réorganisation et la restructuration du secteur. La profession déplore de nombreux dysfonctionnements, dont la «concurrence déloyale», les opérations à but lucratif déguisé, ou encore les lourdeurs administratives et la rigidité des plans d’aménagement. Il faudrait, en effet, «jusqu’à 147 signatures et 436 jours pour obtenir une autorisation d’urbanisme». Aujourd’hui, il est question de ramener ce nombre à 27, avec un délai de 72 jours au maximum. Ces lourdeurs administratives causent, comme l’indique L’Economiste, des pertes de près de 5 milliards de dirhams (sur la base de 150.000 unités/an à raison de 80 dirhams par jour et par unité)

Autre frein au développement du secteur qui représente 6,8% du PIB: «la double voire la triple taxation». A cela s’ajoutent «les tarifs excessifs pratiqués par Lydec et la Conservation foncière».

Outre la redéfinition du statut de promoteur immobilier pour réduire l’informel, la FNPI propose concrètement de lancer un produit, n’excédant pas les 100 m2, à destination de la classe moyenne. Il est aussi proposé d’élargir l’accès au logement social à d’autres catégories, en offrant des choix de superficies de 35 à 75 m2 habitables à commercialiser au prix de 5.000 dirhams HT/m2, dans les mêmes conditions que le social. Autre proposition: l’établissement d’un canevas pour le logement dans le monde rural, basé sur une étude d’évaluation des besoins et attentes des habitants.

Par Rachid Al Arbi
Le 27/09/2018 à 00h02