Investissements: les conventions démarrent à 100 MDH

Au second trimestre de cette année, la production dans l'agroalimentaire s'améliore encore plus et fait apparaître une croissance des activités des industries manufacturières.

Au second trimestre de cette année, la production dans l'agroalimentaire s'améliore encore plus et fait apparaître une croissance des activités des industries manufacturières. . DR

Désormais, il suffira d’investir 100 millions de dirhams dans un programme pour bénéficier d’une convention avec l’Etat. Du coup, pour ne pas être débordée, la Commission interministérielle devra se réunir tous les deux mois.

Le 25/12/2014 à 10h35

Dès Janvier 2015, les conventions avec l’Etat sont ouvertes aux projets d’investissement de 100 millions de DH seulement au lieu de 200 millions de DH, actuellement. C’est ce qu’a affirmé Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique, à la sortie de la réunion de la Commission interministérielle des investissements. De plus, "au lieu d’un seul projet, les investisseurs pourront présenter tout un programme qui s’étend sur 36 mois, à plus", a-t-il ajouté. "Cela permettra par exemple à des secteurs comme l’agro-industrie de bénéficier des avantages qu’offrent les conventions".

Il s’agit d’une mesure dont le ministère en charge des investissements a obtenu l’insertion dans le projet de loi des finances 2015 qui vient d’être adopté par le Parlement. Elle ne manque pas de conséquences, non seulement du côté des investisseurs mais également du côté du gouvernement. Ce dernier est amené à se réunir tous les deux mois. Pour les entreprises, qui investissent plus de 100 millions de dirhams, les avantages vont des subventions aux exonérations. Ainsi, la participation peut atteindre 20% du coût d’acquisition du terrain ou de la formation professionnelle. L’Etat peut également financer les coûts d’infrastructures, dans la limite de 5% du coût du projet. De plus, les droits de douane et la TVA grevant les immobilisations sont également exonérés.

Par Mar Bassine Ndiaye
Le 25/12/2014 à 10h35