Irrigation: les performances des exploitations agricoles sous la loupe

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Revue de presseKiosque360. Les performances des exploitations agricoles touchées par le Programme national d’économie de l’eau d’irrigation vont faire l'objet d'une vaste étude.

Le 22/07/2018 à 22h36

Les exploitations agricoles au Maroc sont-elles suffisamment performantes d’un point de vue technico-économique? C’est la question que se pose aujourd’hui le ministère de l’Agriculture, qui compte entreprendre une vaste analyse des performances des exploitations agricoles ayant investi la micro-irrigation, rapporte Le Matin dans son édition du lundi 23 juillet. Le quotidien précise que cette évaluation fera l’objet d’une grande étude qui sera commanditée en août prochain, pour un budget de 1,15 million de dirhams. Cette étude devra dresser un bilan des investissements publics et privés opérés dans le domaine de la micro-irrigation dans le cadre du Programme national d’économie de l’eau d’irrigation (PNEEI). Le bilan inclura à la fois la composante de l’aménagement et celle des aides octroyées à l’équipement des exploitations. Il s’agira également d’analyser les performances des exploitations équipées en systèmes d’irrigation et d'en mesurer l’impact à l’échelle du secteur de l’agriculture ainsi qu'à l’échelle macro-économique.

«Dans un objectif de bonne gestion, d’efficience et d’efficacité des investissements publics et privés de la micro-irrigation, il est impératif d’analyser les performances technico-économiques des exploitations équipées», expliquent les services du ministère, cités par Le Matin. Ces derniers précisent que «l’étude à réaliser est à caractère sectoriel et économique. Elle devra analyser les performances sur la période allant de 2008 à 2017».

Comme le rappelle le quotidien, le PNEEI a pour objectif d’atténuer les effets de la raréfaction des ressources en eau et d’améliorer l’efficience de leur utilisation en irrigation. L’Etat ambitionne ainsi de doubler la valeur ajoutée sur chaque mètre cube utilisé en irrigation et d'économiser 20 à 50% de l’eau utilisée.

Par Fayza Senhaji
Le 22/07/2018 à 22h36