La Banque mondiale distribue les bons points au Maroc

Le siège de la Banque mondiale.

Le siège de la Banque mondiale. . DR

Revue de presseKiosque360. La banque mondiale estime que le Maroc est mieux outillé pour résister à la crise. Elle prévoit un rebond de 4%du PIB en 2021 après une contraction de 6,3%.

Le 14/01/2021 à 22h04

Les prévisions de croissance ont en commun le facteur incertitude. Dans son édition du jour, L'Économiste rapporte que l’économie devrait reprendre progressivement dans une conjoncture délicate entourée d’incertitudes liées à la pandémie. "Le HCP prévoit ainsi une croissance de 4,6% cette année contre 4% pour la Banque mondiale. Les deuxs’accordent sur la forte récession que l’économie a enregistré l’année dernière même si là aussi, les prévisions diffèrent de quelques points: une contraction de 7% du PIB en 2020 pour le HCP contre 6,3% pour la Banque mondiale", écrit-il.

Le journal pense que "le challenge de l’après-crise est de relancer voire accroitre la croissance pour créer suffisamment d’emplois, baisser l’endettement et aussi améliorer les indicateurs sociaux". En attendant, il relève des signes de reprise mais reste prudent puisque les contaminations ont commencé à augmenter à la suite du déconfinement. De plus, "le Maroc a maintenant du mal à aplanir la courbe et réduire la pression du Covid-19 sur son système de santé mais reste mieux placé que d’autres économies émergentes pour résister à la crise", affirme le journal.

Il faut dire que le pays jouit de la crédibilité de son cadre macro-budgétaire et de la confiance. Le quotidien rappelle le plan de relance jugé ambitieux: 11% du PIB sous forme notamment de prêts garantis. "Des réformes importantes sont aussi prévues comme c’est le cas pour la protection sociale ou encore la rationalisation du réseau des entreprises publiques", constate-t-il.

Dans ce contexte, L'Économiste relève une baisse des ventes, un arrêt d’activité mais moins de licenciements. Il estime que les entreprises marocaines se sont adaptées à la crise avec une utilisation croissante des lignes de soutien du gouvernement, des fonds internes pour faire face aux pénuries de trésorerie et un accroissement de l’activité du commerce en ligne. A cela s’ajoute une réduction du nombre d’heures travaillées avec moins de licenciements. 

Par Rachid Al Arbi
Le 14/01/2021 à 22h04