La BERD veut accompagner l’internationalisation des entreprises marocaines

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Revue de presseKiosque360. La BERD se renforce dans le royaume en ouvrant un deuxième bureau à Tanger. A cette occasion, Alain Pilloux, vice-président de l’institution européenne, détaille la stratégie déployée au Maroc par la banque.

Le 28/09/2017 à 20h58

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) monte en puissance dans le royaume. L’institution bancaire européenne vient, en effet, d’ouvrir son deuxième bureau au Maroc, précisément à Tanger, pour renforcer ses actions dans le royaume.

Pour Aujourd’hui Le Maroc qui revient sur cette inauguration dans son édition de ce vendredi 29 septembre, à travers une interview accordée par Alain Pilloux, vice-président de la BERD, l’ouverture de ce deuxième bureau traduit la volonté de la banque d’aller à la rencontre des PME et de travailler sur les disparités régionales au Maroc.

«Il est primordial de souligner que la BERD est la première institution internationale au Maroc ayant ouvert un bureau en dehors de Rabat et de Casablanca», précise Alain Pilloux, ajoutant que ce bureau permettra à la banque de soutenir les PME non seulement dans la région de Tanger mais aussi dans l’Oriental.

Sur l’orientation africaine du Maroc, Alain Pilloux estime que le royaume a un rôle primordial à jouer en Afrique. Il assure d’ailleurs que la BERD fera tout ce qui est en son pouvoir pour soutenir l’internationalisation des entreprises marocaines sur le continent, et ce, dans tous les secteurs. «Le Maroc est, pour nous, un pays majeur», affirme le vice-président.

Sur les engagements de la BERD au Maroc, Aujourd’hui Le Maroc fait remarquer que l’institution européenne a prêté au royaume 1,3 milliard d’euros pour financer 33 projets. «Le Maroc est certainement un modèle à suivre dans au moins deux secteurs.

Il a aussi une capacité impressionnante à attirer l’investissement étranger, et ce grâce à la stabilité du pays», poursuit Alain Pilloux, ajoutant qu’il est désormais très important de développer les prêts en monnaie locale aussi bien du côté des banques que du côté des marchés des capitaux locaux.

Par Ismail Benbaba
Le 28/09/2017 à 20h58