La capitale veut en finir avec ses problèmes de bus

DR

Revue de presseKiosque360. A partir de septembre prochain, la mairie de Rabat espère voir arriver un nouvel opérateur privé pour prendre en charge le transport urbain par autobus. Un dossier épineux qui traîne depuis le retrait de Veolia de ce secteur.

Le 06/01/2017 à 01h43

En cette année 2017, l’espoir est de pouvoir résoudre le problème de transport urbain par autobus à Rabat, à travers la concession du secteur à un opérateur privé. C’est ce que nous annonce Les Eco, dans son édition du 6 janvier. Le quotidien explique qu’un cahier de prescriptions spéciales sera finalisé par un bureau d’étude suisse vers la fin de ce mois de janvier.

Le maire de la ville, Mohamed Sadiki, exprime au quotidien son désarroi par rapport à ce secteur: «Nous ne sommes pas satisfaits de notre société, Stareo, qui est détenue par la commune à 96%, depuis le retrait de Veolia. Nous sommes en train de chercher un opérateur qui va nous accompagner».

Le transport public est l’un des dossiers épineux à Rabat depuis de longues années. La capitale souffre d’un manque criant d’autobus. Alors que les besoins s’élèvent à 6000 bus dans l’agglomération, le nombre de véhicules qui y circulent est estimé à moins de 300. Les habitants ne savent plus à quel saint se vouer. Les différentes formules mises en place au cours des dernières années pour améliorer la situation n’ont pas permis de donner les résultats escomptés.

La situation est devenue critique depuis la fin du contrat des sociétés de transport et l’avènement de Stareo en 2009. La concession du secteur à une entreprise privée, filiale de Veolia, n’avait pas abouti à la résolution des problèmes comme espéré.

Après le départ de cet opérateur, le groupement Al Assima entendait dépasser les dysfonctionnements que connait la gestion de ce secteur dans la capitale et ses environs. Sauf que la situation n’a nullement changé aussi bien sur le plan qualitatif que quantitatif.

Par Fayçal Ismaili
Le 06/01/2017 à 01h43