La CDG s’active pour promouvoir la start-up

DR

Revue de presseKiosque360. La Caisse des Dépôts et de Garantie lance une offre de financement au stade de l’amorçage qui varie entre 500.000 et 3 millions de dirhams. 20 projets seront sélectionnés pour un accompagnement dès septembre 2019.

Le 11/04/2019 à 22h55

La CDG s’intéresse à l’écosystème start-up. Il s’agit même, selon L’Economiste, d’un des principaux axes d’intervention de la nouvelle stratégie de la Caisse. Le journal, dans son édition du jour, rapporte que l’organisme vient d'initier le programme CDG Start-ups pour attirer les talents marocains à haut potentiel vers l’entreprenariat, afin de favoriser l’émergence d’une nouvelle génération d’entrepreneurs. Un programme, comme le précise le quotidien, complémentaire aux initiatives publiques, notamment «Innov Invest». Il «permettra de traiter le problème de dealflow à la racine, en alimentant les fonds d’investissement marocains en projets de qualité».

Il s’agit concrètement d’accompagnement et de financement de trois niveaux. A commencer par «une offre de financement comprise entre 500.000 et 3 millions de dirhams au stade de l’amorçage», chose qui n’existait même pas au Maroc. Il y a, ensuite, la mise à disposition des start-upeurs à un réseau d’entrepreneurs, d’investisseurs et de décideurs capables d’aider les entreprises dans leur développement. Le tout est complété par «un accompagnement de haute qualité réalisé par des entrepreneurs, des mentors et des experts de niveau mondial».

Pour L’Economiste, «le projet est actuellement dans une phase de cadrage opérationnel qui précède le lancement officiel». Le quotidien soutient que l’appel à projets sera lancé au cours des semaines à venir et permettra de sélectionner 20 projets dont l’accompagnement commencera dès septembre de cette année. Aujourd’hui, le problème, comme le soulève le journal, est la rareté des projets de qualité et non pas les capacités de financement. Il faut dire que «l’entrepreneuriat au Maroc n’attire pas suffisamment les talents à haut potentiel». Ce qui n’est pas le cas à l’étranger où les start-ups les plus ambitieuses sont créées par des personnes issues de parcours d’excellence. «10% des diplômés des universités les plus prestigieuses s’orientent vers l’entrepreneuriat, contre à peine 1% pour ce qui est du Maroc».

Le pays accuse, il faut l’avouer un retard par rapport aux autres pays émergents en termes de nombre d’entreprises innovantes, de financements levés et de «success stories». Pour remédier à cette situation, intervient le programme d’accompagnement et de financement des start-ups, «Innov Invest», doté de 500 millions de dirhams et géré par la Caisse Centrale de Garantie.

Par Ismail Benbaba
Le 11/04/2019 à 22h55