La CNOPS évalue l’impact de la crise sanitaire

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Revue de presseKiosque360. La Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale prévoit un impact de 1,3 milliard de DH. Les détails.

Le 24/12/2020 à 21h48

L’impact du Covid-19 a été au centre des discussions lors du conseil d’administration de la CNOPS (Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale) tenu récemment au titre de l’assurance maladie obligatoire (AMO) secteur public, nous apprend Aujourd’hui Le Maroc dans sa publication dans les kiosques ce vendredi.

On apprend ainsi que les hospitalisations, les consultations, les tests PCR ainsi que le vaccin anti-Covid coûteront 1,3 milliard DH à la Caisse. «Ce qui augure d’un déficit certain du budget 2021 qui a été arrêté par le conseil», indique le quotidien, ajoutant que la situation de la caisse est délicate même si une embellie de 62,4 millions de dirhams a été observée en 2019 après deux années de déficit.

Cette délicatesse s’explique par le fait que la CNAM n’a pas encore été mise sur pied et que les équilibres de la CNOPS sont obérés en raison des cotisations et des prestations. «Les premières stagnent ou évoluent lentement et les deuxièmes croissent à un rythme soutenu, portés par un panier de soins qui s’étend continuellement et des mesures de maîtrise médicalisées devant être renforcées», explique aussi le journal, ajoutant qu’il est important de signaler que 144 médicaments remboursables ont un prix de vente supérieur à la France.

Notons par ailleurs que le conseil d’administration de la Caisse a aussi adopté une résolution pour demander une autorisation spéciale au gouvernement afin d’acquérir un nouveau système d’information en veillant sur la convergence et l’harmonisation avec les gestionnaires de l’AMO.

De même, un plan d’action stratégique intégré avec les mutuelles 2021-2025 autour de 7 axes a été aussi adopté. «Le premier axe vise à faire du partenariat CNOPS/ mutuelles un levier d’extension vers la couverture sanitaire universelle et réussir la transition vers la CNAM. S’agissant du deuxième axe, il s’agit d’offrir un service de qualité intégré, simplifié et digitalisé. Dans le cadre du troisième axe, il est question d’améliorer l’accessibilité financière aux prestations et défendre les intérêts des assurés», détaille le quotidien, ajoutant que concernant les autres axes, il s’agit d’articuler le contrôle médical autour de la gestion des risques, d’investir dans la prévention et la promotion de la santé, de développer l’expertise des RH CNOPS et mutuelles et de renforcer leur appartenance.

Enfin, le dernier axe porte sur l’amélioration de la gouvernance et le pilotage de l’AMO et pour une régulation proactive. 

Par Ismail Benbaba
Le 24/12/2020 à 21h48