La croissance touchée par la sécheresse et le coronavirus

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Revue de presseKiosque360. Alerte sur la croissance. En raison du coronavirus et de la sécheresse, la variation du PIB sera plus proche de 2% que des 3,5% initialement prévus.

Le 11/03/2020 à 21h58

Gros warnings sur la croissance. L’Economiste affirme ainsi, dans son édition du jour, que «les conséquences économiques du coronavirus et l'impact de la sécheresse se feront sentir sur la croissance». Le journal assure que «le Haut-Commissariat au Plan (HCP), qui annoncera l'actualisation de sa prévision au mois d'avril, a dores et déjà prévenu que le pronostic serait revu à la baisse». On passe des 3,5% annoncés en janvier à moins de 2%, soit le plus bas niveau observé au cours des vingt dernières années. Le quotidien recommande de profiter de cette crise pour lancer des réformes structurelles.

L’Economiste note que ce pecissimisme du HCP est partagé par le Centre Marocain de Conjoncture qui va même plus loin, puisqu'il prévoit maintenant une croissance de 1,5% au maximum alors qu’il tablait sur 4,5% pour 2020. Il ne reste plus que les prévisions de Bank Al-Maghrib pour boucler la boucle. Selon le journal, elle devrait les livrer mardi 17 mars, à l'occasion de la réunion de son conseil.

L’Economiste attribue ces prévisions à l'impact des conditions climatiques défavorables et à la conjoncture internationale imposée par le coronavirus. Le Maroc, qui enregistre pour la deuxième année consécutive un déficit de pluviométrie, avec un recul de la production céréalière, risque également d’être impacté par l'effet du coronavirus, même si la facture énergétique devrait s'alléger avec la baisse des cours du pétrole. «Le risque vient surtout de la demande adressée au Maroc. Celle-ci pourrait reculer à cause du retrait de la demande chez les partenaires européens du Maroc».

Les effets sont déjà là, en particulier dans le tourisme, le transport aérien et l'événementiel. «D'autres secteurs tels que l'automobile ou l'agroalimentaire ne sont pas non plus à l'abri, estime le quotidien.

Par Rachid Al Arbi
Le 11/03/2020 à 21h58