La réforme des retraites en commission: le flop!

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Revue de presseKiosque360. La reforme des retraites a été au centre d’une rencontre au sein de la commission de contrôle des finances publiques, en présence des dirigeants des caisses de retraites.

Le 15/06/2015 à 06h06

Le dossier de la réforme des retraites n’a toujours pas trouvé d’issue. La dernière étape de ce long débat s’est passée au sein du parlement. Cependant, selon le quotidien Les Eco daté du 15 juin, cela n’a pas été un succès. Les membres de la commission de contrôle des finances publiques n’étaient pas très emballés, semble-t-il, par le sujet. Ils n’étaient pas nombreux sur place, en fin de semaine dernière, au moment de la rencontre avec les quatre directeurs des caisses de retraites marocaines. Selon le journal, des députés sont même partis sans participer aux débats.

Le sujet principal portait, lors de cette réunion, sur le rapport de la cour des comptes relatif à la réforme des retraites. Un sujet qui, semble-t-il, n’a pas captivé les parlementaires. Selon le quotidien, le faible niveau de la présentation des dirigeants des caisses de retraites est en cause. Même les représentants syndicaux, présents aussi lors de cette rencontre, n’ont pas été séduits par les chiffres présentés.

Par ailleurs, le directeur des assurances et de la prévoyance sociale au sein du ministère des finances nous apprend que les caisses totalisent actuellement une réserve de 250 milliards de dirhams. Une manne financière qu’il faudra préserver, pour les avantages qu’elle présente en terme économique pour le pays. De son coté, le ministère des finances est conquis par le rapport de la cour des comptes. En revanche, il ne prévoit aucune réflexion sur le système obligatoire et facultatif.Il est aussi question que la future réforme soit destinée à toutes les caisses de retraite et non seulement à la CMR. Le patron de celle-ci, Mohamed El Alaoui El Abdellaoui, révèle qu’il a peur pour les 80 milliards qu’il a dans les caisses. Ces réserves sont destinées, généralement, à se prémunir contre les différents risques, notamment en période de crise. El Abdallaoui espère en revanche que la réforme se fera en 5 ans et non en 10 ans, comme cela est prévu.

Par Karim Belmoudden
Le 15/06/2015 à 06h06