La sécheresse, nouveau fléau sur l'économie française après le Covid

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Revue de presseKiosque360. En plus du Covid-19, l’économie française doit maintenant composer avec la sécheresse qui la majeure partie de l'Hexagone. Les effets sont redoutables pour l'agriculture, mais pas universelle d'autres secteurs, comme le tourisme, peuvent également y être exposés.

Le 13/08/2020 à 23h12

La sécheresse qui touche actuellement la France met à rude épreuve l’économie française déjà fortement impactée par le Covid-19. Dans son édition en ligne, Les Echos s’inquiète du manque d'eau qui menace des pans entiers de l’économie. Si le quotidien économique français juge qu'en «sous-sol, la situation n'est pourtant pas si alarmante», elle est tout de même préoccupante. En particulier pour «l'agriculture où le déficit pluviométrique persistant vient mettre à mal les rendements des exploitations céréalières et les élevages».

Le journal rapporte que les agriculteurs qui ont de grandes exploitations ont tous souffert, ainsi que ceux qui ont des pâtures. D’où la nécessité de réagir, prévient-il. Ce a quoi «le gouvernement a commencé à répondre en annonçant, dès le lendemain, qu'il autorisait notamment l'utilisation des jachères pour nourrir le bétail dans une soixantaine de départements». De quoi aider «leurs éleveurs dont beaucoup sont actuellement obligés d'acheter de la paille et du foin, leurs prairies, grillées par la sécheresse, ne permettant plus à leurs bêtes d'y pâturer normalement».

L’agriculture n'est pas la seule impactée par la sécheresse. Les Echos évoque d’autres secteurs affectés mais à un degré moindre, comme celui de l'énergie où «la baisse du niveau des barrages risque d'entraîner une chute de la production électrique comme cela a été le cas l'an dernier».

Le journal mentionne aussi l'impact du dessèchement sur la mort prématurée des résineux de certains massifs. «Sans oublier les risques de pertes liées aux feux de forêt», insiste-t-il, rappelant que ces sinistres peuvent aussi être préjudiciables aux activités touristiques. «L'incendie monstre survenu début août à Martigues (1.000 hectares ravagés), a détruit deux campings et entraîné l'évacuation de 2.700 personnes.

Le résultat d'un cruel manque de précipitations qui commence à pénaliser le tourisme fluvial sur certains canaux du Grand Est où le trafic est limité et risque d'être fermé». L'industrie, tout particulièrement l’agro-alimentaire, risque d’être impactée si cette sécheresse venait à s’installer.

Par Rachid Al Arbi
Le 13/08/2020 à 23h12