La traque à l’argent sale s’intensifie

Le nombre d’enquêtes visant des affaires de blanchiment d'argent a été porté à 193 à fin 2018, annonce L’Économiste dans son édition du jour. Le journal précise que les enquêtes ont été accélérées l'an dernier avec la mise en place d'un véritable arsenal juridique en la matière, ainsi qu'une nouvelle politique de décentralisation des enquêtes au niveau des brigades régionales de la police judiciaire. Et ce, comme le précise le journal, pour réduire la pression sur les magistrats. Elles ont ainsi été incitées à la célérité au niveau des enquêtes. Le quotidien précise que, lorsque le diagnostic de l’enquête est jugé suffisant, le ministère public défère directement les mis en cause devant le tribunal.

L’Économiste assure, par ailleurs, que le ministère public s’est attaché également aux infractions sous-jacentes au blanchiment d’argent: drogue, traite d’êtres humains…

Côté chiffres, le quotidien constate une réduction du nombre d’enquêtes finalisées en 2016 et 2017. Autre chiffre important: celui portant sur les déclarations de soupçons émanant du procureur du Roi, qui ont fortement augmenté. En effet, elles ont atteint 40 en 2018, alors qu’elles n’étaient pas même une trentaine les années précédentes.