L’agriculture sauvée par la nouvelle structure de sa valeur ajoutée

Champ de blé. 

Champ de blé.  . Brahim Taougar

Revue de presseKiosque360. C’est l'un des effets importants du Plan Maroc Vert. Devenue de moins en moins dépendante de la campagne céréalière, la valeur ajoutée agricole parvient à minimiser les dégâts, même en période de sécheresse.

Le 07/06/2016 à 01h43

Le Plan Maroc Vert ne cesse de faire parler de lui, nous annonce Aujourd’hui Le Maroc qui, dans son édition du 7 juin, reprend une étude d’Upline Securities qui loue les apports de ce plan. Selon les analyses de cette société de bourse, les efforts menés ces dernières années, à travers le Plan Maroc Vert, ont joué un rôle majeur dans la transformation de la structure de la valeur ajoutée du secteur agricole. Ils ont permis d’atténuer l'impact de la volatilité de la récolte céréalière sur la croissance agricole et, par ricochet, de la croissance économique.

A l'exception de la céréaliculture et des légumineuses, les autres filières agricoles ont affiché de bonnes performances. En termes de production, les analystes financiers ont mis en avant une hausse de 15% de l'arboriculture fruitière, la bonne tenue de l'olivier (+24%) et des agrumes (+7%), une amélioration de 5% des cultures industrielles et une ascension de 5% des cultures maraîchères, au moment où l'élevage et les cultures fourragères ont bondi de 4%. Outre cette transformation de la structure Agricole, la configuration économique d'ensemble devient, selon la même source, de plus en plus favorable, confirmant la montée en puissance des secteurs d'avenir au Maroc.

Bien qu'elles soient impactées par une campagne agricole en-deçà de sa moyenne historique avec une production céréalière estimée à 33,5 millions de quintaux (moins 70% par rapport à la campagne précédente), l'économie marocaine continue de faire preuve de résilience, bénéficiant notamment du raffermissement de la demande extérieure. Ceci étant, les activités hors agriculture poursuivent, selon Upline Securities, leur orientation positive.

Par Fayçal Ismaili
Le 07/06/2016 à 01h43