Le cluster solaire veut dynamiser le secteur

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Revue de presseKiosque360. Le cluster solaire, qui compte 80 membres actifs, se démène actuellement pour en recruter d’autres. L'objectif est de développer des synergies entre les différents acteurs du domaine pour booster la filière. Le point.

Le 21/03/2018 à 21h44

Le cluster solaire, c’est 80 membres actifs, le premier incubateur green au Maroc et l’accompagnement de près de 13 projets industriels qui couvrent diverses solutions, comme le met en avant Fatima Zahra El Khalifa, directrice générale du cluster solaire, qui a accordé à Aujourd’hui le Maroc un entretien à découvrir dans son édition de ce 22 mars. La plateforme a vu le jour en 2014 et a été créée par les principaux acteurs du secteur, afin de renforcer les capacités et les compétences industrielles dans la filière. Car le solaire, c’est l’atout du Maroc.

Le cluster solaire cherche aujourd’hui à recruter davantage de nouveaux membres pour rassembler le maximum d’acteurs dans les énergies renouvelables. Il s'agit de «parler d’une seule voix et servir les intérêts de l’ensemble de l’écosystème», explique Fatima Zahra El Khalifa qui précise que la plateforme «a déjà lancé, entre autres, les services de développement d’accompagnement industriel pour cette année ».

Car, pour développer le secteur, le cluster solaire accompagne les industriels dans le renforcement de leurs compétences, et ce afin de leur permettre de mieux intégrer les projets. Comment? A travers, notamment, des formations, comme l’explique la directrice générale qui ajoute que le cluster solaire propose aussi des certifications pour s’aligner sur les standards internationaux.

Le secteur touche deux marchés. Le premier est celui des «grandes capacités» qui regroupe les centrales solaires, les centrales éoliennes et hydrauliques. En clair, de gros projets qui «vont demander du temps, au niveau de l’accompagnement et de la formation». Mais déjà, «aujourd’hui, on a des taux d’intégration industrielle très intéressants qu’il faut renforcer», affirme Fatima Zahra El Khalifa. Le second marché, celui des «plus petites capacités», englobe, entre autres, le pompage solaire ou la production de froid industriel. «On a un potentiel énorme mais le marché doit être structuré et boosté», conclut la directrice générale du cluster solaire.

Par Fayçal Ismaili
Le 21/03/2018 à 21h44