Le crédit à la consommation atteint son rythme de croisière

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Revue de presseKiosque360. Le crédit à la consommation reprend. L'encours affiche une croissance forte sur les deux dernières années, et le taux d'intérêt moyen a baissé de 0,6 point en cinq ans.

Le 11/12/2019 à 21h42

Bonne tenue de la production de crédit à la consommation. Dans son édition du jour, L’Economiste rapporte qu’il s’agit du produit le plus dynamique dans le portefeuille des banques, avec les comptes débiteurs et les crédits de trésorerie. Le journal soutient que leur encours, à fin octobre (crédits octroyés uniquement aux ménages), a respectivement augmenté de 4,6% et 6,6% contre une moyenne générale de 3,2%. La progression est encore plus prononcée chez les sociétés spécialisées, principalement en cette période de fin d’année, assez animée en termes de promotions, constate le quotidien qui assure que les prêteurs n'attendent plus forcément les périodes de fête, la veille de la rentrée scolaire pour accélérer le démarchage de la clientèle». Tous les moyens sont utilisés: SMS, courrier ou mail. Ils ont même envahi les lieux de vente pour susciter l’achat à travers avec des taux compétitifs sur de très courtes durées.

Le crédit dit gratuit dans les grandes surfaces est devenu légion et «peut déclencher des achats impulsifs». Ceci dit, L’Economiste explique que les ménages s'endettent d'abord pour financer des projets personnels (2/3 de l'encours), puis pour acheter une voiture et, ensuite, pour l'équipement domestique. Dans ce contexte, le journal relève une remontée du poids des crédits de moins de deux ans. «Ils représentaient 8,5% de l'encours à fin 2018. Il y a peu encore, ces crédits d'une maturité inférieure à deux ans représentaient autour de 25% de l'encours».

Pour ce qui est du coût, le crédit à la consommation coûte légèrement moins cher depuis les trois premiers trimestres de 2019. Son coût moyen du crédit à la consommation s'est établi à 6,72%.

L’Economiste a rencontré des difficultés au niveau de la souscription de bout en bout d'un crédit à la consommation en ligne. «Les délais d'instruction des dossiers sont dans de nombreux cas plus longs, et l'absence de la signature électronique empêche la dématérialisation totale de la souscription». Ce sujet dépend fortement de la Banque centrale.

Par Rachid Al Arbi
Le 11/12/2019 à 21h42