Le déficit budgétaire se creuse

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Revue de presseKiosque360. Le déficit budgétaire s’est légèrement aggravé au premier semestre de l’année pour se situer autour de 21,8 milliards DH contre 20,4 milliards DH réalisés à la même période 2018. Les détails.

Le 14/07/2019 à 19h34

Le déficit budgétaire s’est légèrement aggravé au premier semestre de l’année en cours. Il s’est en effet creusé de près de 1,4 milliard DH pour se situer autour de 21,8 milliards DH contre 20,4 milliards DH réalisés à la même période de l’année précédente. C’est ce qui ressort des dernières statistiques des finances publiques à fin juin 2019, reportées dans un article du quotidien Aujourd'hui le Maroc, dans son édition du 15 juillet.

Le déficit budgétaire observé au titre des six premiers mois de l’année tient compte d’un solde positif de 7,9 milliards DH dégagé par les comptes spéciaux du Trésor et les services de l’État gérés de manière autonome (Segma). La situation des charges et ressources du Trésor fait ressortir au premier semestre de l’année des recettes ordinaires d’un montant global de 124,6 milliards DH. Ce montant s’inscrit en amélioration de 9,3% et ce sans tenir en compte du versement en 2018 de 24 milliards DH effectué à partir du «compte spécial des dons des pays du Conseil de coopération du Golfe» au profit du budget général.

Cependant, les recettes ordinaires brutes se seraient inscrites en repli de 9,7% si l’on prend en considération le versement. Cette ventilation s’explique par la hausse des impôts directs de 5% et des impôts indirects de 5,7% et des droits d’enregistrement et de timbre de 1,9%. Ces hausses ont été conjuguées à la baisse des droits de douane de 6,1% et des recettes non fiscales de 56,8%. Se référant aux statistiques formulées par la Trésorerie générale du Royaume, les dépenses émises au titre du budget général ont augmenté de 15,4% pour se situer autour de 182,5 milliards DH à fin juin 2019. Cette progression intervient suite à la hausse de 11% des dépenses de fonctionnement, de 2,3% des dépenses d’investissement et de 40,9% des charges de la dette budgétisée.

Les engagements de dépenses, y compris celles non soumises au visa préalable d’engagement, se sont élevés à 283,2 milliards DH, représentant un taux global d’engagement de 54%. De même, le taux d’émission sur engagements a, quant à lui, été de 79% contre 80% au cours des six premiers mois de 2018.

Par Fayçal Ismaili
Le 14/07/2019 à 19h34