Le groupe OCP apporte son soutien à l’analyse des sols et des eaux au Burkina Faso

Le siège de l'OCP à Casablanca.

Le siège de l'OCP à Casablanca. . DR

La capitale burkinabè, Ouagadougou, vient de se doter de deux laboratoires d’analyse des sols, des eaux, des plantes et des engrais, grâce au soutien et à la coopération du groupe OCP.

Le 16/05/2018 à 16h22

Les deux laboratoires, la premier fixe et le second mobile pour les sorties sur le terrain, relevant du Bureau national des sols (BUNASOLS) ont pu voir le jour grâce à la mise en œuvre de la convention numéro 1 d’une convention spécifique du protocole d’accord, signé en octobre 2017 entre le groupe OCP et le ministère burkinabè de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques, à travers l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI).

Lors de la cérémonie d’inauguration, mardi 15 mai, de ces deux laboratoires, en présence de l’ambassadeur du Maroc à Ouagadougou, Farhat Bouazza, le ministre burkinabè de l’Agriculture et des aménagements hydrauliques, Jacob Ouédraogo, a indiqué que cette convention, dont la coordination est confiée au BUNASOLS, s’articule autour de trois axes: renforcement des capacités scientifiques et techniques des cadres du ministère, équipement des deux laboratoires d’analyse des sols et organisation d’une caravane agricole au Burkina Faso.

«Le laboratoire mobile est une innovation au Burkina. Il permet de procéder à des analyses chimiques en temps réel dans une zone donnée et de réduire par conséquent les délais d’attente auxquels sont souvent confrontés les demandeurs d’analyses", a-t-il précisé.

Quant à l’axe 3 de la convention, il stipule qu’une caravane agricole doit s’effectuer sur toute l’entendue du territoire national et devra sillonner quatre régions du Burkina Faso: les Hauts-Bassins, les Cascades, le Sud-Ouest et la Boucle du Mouhoun.

L’objectif de ces missions de terrain est de sensibiliser les agriculteurs aux bonnes pratiques agricoles et de prélever des échantillons de sols qui seront analysés sur place grâce au laboratoire mobile, a relevé Jacob Ouédraogo.

Les axes 2 et 3 de la convention, a-t-il poursuivi, visent l’objectif global qui est d’élaborer la carte de fertilité des sols d’une zone pilote de 100.000 hectares, notant que la carte de fertilité des sols s’avère un important outil d’aide à la décision pour une gestion durable des ressources en sols d’un pays.

Par Khalid Mesfioui
Le 16/05/2018 à 16h22