Le naufrage de la Comarit

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Revue de presseKiosque360. Quatre bateaux appartenant à la Compagnie marocaine Comarit seront vendus aux enchères par les autorités portuaires d’Algésiras. Explications.

Le 13/04/2015 à 08h15

Les maux de la Comarit ne sont, visiblement, pas encore finis. Le quotidien l’Economiste du 13 avril nous apprend, dans ce sens, que les autorités portuaires d’Algésiras en Espagne viennent de lancer une procédure pour la vente aux enchères de quatre navires appartenant à l’entreprise marocaine. Il s’agit, en effet, du Ibn Batouta, d’Al Mansour, du Banasa et du Boughaz. Tous les quatre sont bloqués sur les quais du port espagnol depuis près de trois années à la suite de la saisie conservatoire qui a été lancée en 2011. C’est au mois de mai prochain que ces paquebots devront trouver preneur, date prévue pour la vente aux enchères. Selon la publication, les autorités espagnoles auraient inutilement, en 2014, envoyé un avis aux responsables marocains pour trouver une alternative à cette vente.

Le produit de cette vente servirait principalement à rembourser les dettes de l’entreprise envers le port d’Algésiras, les frais d’amarrage et d’entretien. Cependant, le journal estime que l’état actuel des navires devrait négativement peser sur leurs prix. D’ailleurs, le Berkane, un bateau qui a connu le même sort en septembre dernier, a été vendu à 1,8 million d’euros seulement, alors que la mise à prix initiale aux enchères était de 5,8 millions d’euros. Bien avant, en 2011, le Biladi et le Marrakech avaient été à l’origine des malaises de la Comarit après que le port de Sète avait lancé une saisie conservatoire les concernant. La compagnie marocaine avait accumulé les dettes envers différentes autorités portuaires.

Par Karim Belmoudden
Le 13/04/2015 à 08h15