Le solde budgétaire gagne 3 points en un an

DR

Revue de presseKiosque360. Le solde ordinaire se renforce. Il gagne trois points sur une année et bénéficie de l’amélioration des recettes, notamment celles provenant des droits de douane, des impôts indirects et des droits d’enregistrement. La maîtrise des dépenses y est aussi pour beaucoup.

Le 25/03/2016 à 10h02

L’équilibre du budget se précise. Dans son édition du jour, L’Economiste constate que le taux de couverture des dépenses ordinaires par les recettes a gagné 3 points sur une année. Il passe ainsi à 85,2% à fin février, contre 82,1% un an auparavant. Il faut dire qu’il profite de la hausse de 1,5% des recettes qui se sont établies à 29,2 milliards de DH sous l’effet du bond de 23,6% des droits de douane, des impôts indirects (5,4%) et des droits d’enregistrement (18,3%).

«Or, si le solde ordinaire dégage un déficit d’environ 5 milliards de DH, c’est principalement en raison du recul du produit de l’IS et du plongeon des recettes non fiscales», remarque le journal. Cette situation est tout à fait normale, étant donné que les versements des premiers acomptes de l’IS n’interviennent que fin mars. Même constat pour les versements au titre du monopole et des participations de l’Etat. Seule Bank Al-Magrib, parmi les entreprises publiques, s’est acquittée de sa contribution. A cela, il faut ajouter le milliard qu’à dû régler le Trésor au titre du remboursement de crédit TVA.

Ceci dit, la hausse des recettes est, dans le détail, attribuable aux impôts indirects (5,4% à 12,5 milliards de DH). Autre poste de recette en progression, les droits d’enregistrement et de timbre (+18,3% à 4,3 milliards de DH). Ces recettes ne traduisent pas seulement les transactions immobilières, mais englobent également les opérations de cession d’actions des sociétés non cotées en bourse. «Ce qui explique le montant de 1 milliard perçu au titre de la fusion ONE-ONEP, l’année dernière», rappelle le quotidien.

Le solde budgétaire doit aussi son appréciation à la baisse de 2,2% des dépenses ordinaires. Les charges du personnel et celles de la dette extérieure sont à l’origine de ce repli. Sans parler de la compensation qui, selon L’Economiste, n’a pas mobilisé le moindre dirham. Le montant dédié à ce poste dépasse à peine 16 milliards de DH, une chute de moitié par rapport à 2015. Seul bémol, les intérêts de la dette interne qui se sont appréciés de deux tiers, «soit pratiquement le montant du solde ordinaire: 5 milliards de DH». 

Par Rachid Al Arbi
Le 25/03/2016 à 10h02