Les réserves extérieures en nette amélioration

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Revue de presseKiosque360. Les indicateurs des réserves internationales nettes sont au vert, à fin avril. Estimées à 191,2 milliards de DH, leur rythme de progression a crû de 17,2% par rapport à la même période de l’année précédente.

Le 12/05/2015 à 04h59

Désormais, le Maroc n’aurait même plus besoin de puiser dans la ligne de précaution et de liquidité (LPL), souligne L’Economiste dans sa livraison du mardi 12 mai. En effet, le taux de couverture des biens et services devrait davantage se renforcer sur les prochains mois. Durant le premier trimestre, les avoirs extérieurs avaient atteint l’équivalent de cinq mois et treize jours d’importation, et l’on devrait dépasser les prévisions de Bank Al-Maghrib qui tablait sur six mois de couverture à fin 2015. Le journal rappelle que depuis 2014, la situation s’est nettement améliorée, ajoutant que l’année dernière, le Trésor avait même multiplié les sorties à l’international. La dernière en date a permis d’emprunter 1 milliard d’euros sur le marché financier international. Un prêt octroyé pour une période de dix ans, avec un coupon de 3,5%.

Notons qu’en moins de deux ans, le Trésor a effectué quatre opérations pour une levée globale de 30 milliards de DH. C’est plus qu’il n’en a mobilisé sur les dix dernières années, fait remarquer L’Economiste. Il faut dire qu’en plus de l’effet positif sur les réserves de change, les emprunts à l’international devraient à la fois contribuer à soulager les finances publiques et réduire l’omniprésence du Trésor sur le marché intérieur. Le journal note également que les besoins du Trésor ressortent en légère baisse par rapport aux mois précédents. L’institution devra recourir au marché des adjudications pour un montant se situant entre 10,5 et 11 milliards de DH. Par ailleurs, l’exécution budgétaire au titre du premier trimestre 2015, fait ressortir un déficit du Trésor en baisse de 15% à 8,5 milliards de DH. Une évolution qui résulte d’une diminution des dépenses face à une amélioration des ressources ordinaires.

Le journal note que ces dernières ont enregistré une augmentation, en liaison avec celle du produit des monopoles et participations et, dans une moindre mesure, des recettes fiscales. Les dépenses globales , pour leur part, ont enregistré une régression de 4,5% à 74,6% milliards de DH suite à l’allégement des dépenses de compensation de 64,4% à 3,6 milliards de DH. Aussi le solde des comptes spéciaux du Trésor a-t-il été positif de 6,2 milliards de DH contre 1,1 milliard de DH un an auparavant. Soulignons de même que la baisse du prix du pétrole représente un coup de pouce, aussi bien pour les finances publiques que pour la balance commerciale.

Par Ismail Benbaba
Le 12/05/2015 à 04h59