L'industrie automobile marocaine attire les géants mondiaux

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Revue de presseKiosque360. L’industrie automobile marocaine ne cesse d’attirer les plus gros calibres du secteur au niveau mondial. Plusieurs équipementiers de renom s’installent, en effet, dans le royaume.

Le 17/04/2017 à 01h56

L’industrie automobile marocaine est désormais dans les radars mondiaux, souligne L’Economiste dans sa livraison de ce lundi 17 avril. Revenant sur la bonne dynamique du secteur, nettement boosté par le Plan d’accélération industrielle (PAI), le journal fait remarquer que le Maroc ne cesse d’attirer les plus gros calibres de l’industrie automobile au niveau mondial. Il faut dire que le royaume est en train de récolter les fruits d'une stratégie bien ficelée et bien pilotée depuis plusieurs années.

En effet, la filière est aujourd’hui bien positionnée dans la cartographie des équipementiers et des multinationales de renom. Selon le journal, une soixantaine d’usines et de projets ont été initiés en 2016. Certains sont déjà opérationnels et d’autres sont en cours d’implantation. A cela s’ajoutent également les projets d’extension de capacités et d’autres greenfields qui viennent se greffer autour des deux constructeurs français Renault et PSA, note L’Economiste, qui souligne que tout cela est très prometteur.

La dynamique de l’industrie automobile a aussi séduit les investisseurs marocains. Ainsi, le journal fait remarquer que des industriels locaux, notamment des textiliens, se lancent dans les coiffes de sièges ou autres. Soulignons d’ailleurs que le secteur automobile connaît une montée en gamme graduelle des entreprises locales.

Pour eux, l’enjeu consiste aujourd’hui à consolider les acquis et capter de nouveaux investissements. Car, comme l’indique L’Economiste, le défi est non seulement de fournir les constructeurs installés dans le royaume, mais surtout de développer une intégration locale en profondeur, aussi bien horizontale que verticale. Il faut dire que les ambitions de l’industrie automobile marocaine sont grandes en ce qui concerne les petites pièces.

Et c’est pour capitaliser sur les acquis du secteur que la stratégie développée met en avant les écosystèmes qui visent à créer un environnement favorable autour d’un grand industriel, autour duquel se greffe un tissu dense de sous-traitants avec un effet multiplicateur et un transfert de technologie. 

Par Ismail Benbaba
Le 17/04/2017 à 01h56