L'industrie pharmaceutique se dote d’une stratégie africaine

Ligne de production de comprimés de médicaments, dans l'usine d'un laboratoire pharmaceutique. 

Ligne de production de comprimés de médicaments, dans l'usine d'un laboratoire pharmaceutique.  . DR

Revue de presseKiosque360. Après les banques et les assurances, c’est au tour de l’industrie pharmaceutique de se doter d’une stratégie africaine. C’est, d’ailleurs, l’un des principaux objectifs annoncés par El Ouardi au terme des 1ères assises du médicament.

Le 13/12/2015 à 23h15

L’industrie pharmaceutique affiche ses ambitions panafricaines. Conquérir l’Afrique de l’Ouest figure en effet, désormais, parmi les principaux objectifs du département d’El Ouardi. C’est ce qu’a déclaré le ministre de la Santé lors des 1ères assises du médicament, tenues la semaine dernière à Skhirat. Ces assises ont d’ailleurs été l’occasion, pour le gouvernement marocain, de sceller des accords avec le Sénégal, le Tchad, le Congo-Brazzaville, le Gabon, la Gambie, la Guinée-Bissau et la Guinée-Conakry. C’est ce que rapporte le quotidien Les Inspirations Eco dans son édition de ce lundi 14 décembre. Plus encore, la conquête de l’Afrique s'inscrit dans le cadre de la stratégie nationale pour le renforcement des liens économiques entre le Maroc et le continent. Le pays compte s’y développer en y opérant d’importants investissements.

Cité par le journal, le ministre de la Santé a affirmé, lors de cet événement, que «ces investissements porteraient sur plusieurs secteurs stratégiques pour le développement des pays africains, notamment l’industrie pharmaceutique».Selon Les Inspirations Eco, pour renforcer ses positions en terres africaines et concurrencer les laboratoires internationaux déjà installés, le royaume compte sur les synergies entre les banques et les sociétés marocaines présentes en force dans le continent.

«Notre continent a besoin de se serrer les coudes pour pouvoir, à terme, atteindre l’autosuffisance dans bien des domaines. Pour y arriver, le ministère va accompagner les opérateurs du secteur qui souhaitent avoir une dimension panafricaine», avait ainsi déclaré, lors de cet événement, le ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Économie numérique, Moulay Hafid Elalamy.

Par Mouna Qacimi
Le 13/12/2015 à 23h15