Marché du travail: le retour à la normale attendu pour 2023

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Revue de presseKiosque360. L’impact du Covid-19 va se maintenir au moins jusqu'à la fin de année. Plusieurs pays seront concernés par cette situation comme la France, l’Italie, l’Espagne ou encore le Maroc. Ces Etats ont enregistré de lourdes récessions économiques. C’est l’une des conclusions du prochain rapport de l’Organisation internationale de travail (OIT).

Le 26/05/2021 à 21h59

Les conséquences de la pandémie du Covid-19 n’a pas fini de perturber le monde du travail. Dans son édition du 27 mai, Les Inspirations Eco révèle, en se basant sur le prochain rapport de l’Organisation internationale du travail (OIT) qui sera publié le 2 juin, que la crise induite par la pandémie va continuer à impacter le marché du travail jusqu’à la fin de l’année.

Le journal assure que plusieurs pays seront concernés comme la France, l’Italie, l’Espagne… et le Maroc. De fait, le quotidien ne prévoit pas de retour à la situation d’avant-crise dans ces pays en matière d’emploi avant 2023. En effet, il apporte la démonstration que «les variables économiques n’agissent pas l’une sur l’autre instantanément. Cela se fait dans le temps: il faut investir puis attendre qu’ils produisent effet».

A cela il faut ajouter que la reprise commence à peine, que les entreprises sont encore en convalescence et que la campagne de vaccination massive ne s’est pas encore stabilisée. Ces faits ne font qu’accentuer la frilosité et la réticence des entreprises à recruter pour le moment.

Les Inspirations Eco soutient, cependant, que plusieurs mesures ont été prises au Maroc au moment du déclenchement de la pandémie pour stimuler l’économie et l’emploi. Le journal rappelle la panoplie d’initiatives des soutiens des entreprises pour préserver leurs effectifs ainsi que leurs salaires. Il évoque ainsi l’indemnité de forfaitaire mensuelle de 2.000 DH instituée au profit du secteur formel, l’aide en faveur des ménages bénéficiant du Ramed qui a été étendue à ceux n’en bénéficiant pas.

Le quotidien évoque également le report des échéances de crédits bancaires et du leasing ainsi que les lignes de crédit spécifiques accordées aux entreprises pour poursuivent leur activité.

Toutes ces mesures n’ont malheureusement pas permis de contenir l’impact sur le marché du travail. Cela s’est traduit par une perte de 202.000 emplois au cours du premier trimestre. Une perte qui s’ajoute aux deux précédentes du 3e et 4e trimestres 2020. En revanche, l’économie a créé 77.000 postes au premier trimestre.

Dans ces conditions, le taux de chômage inquiète. Il progresse de 2 points par rapport au premier trimestre 2020, il s’est situé à 12,5% à fin mars. Le journal constate que les plus fortes hausses ont été enregistrées auprès des jeunes 18-24 ans.

Par Rachid Al Arbi
Le 26/05/2021 à 21h59