Marché publicitaire: les sociétés de production ont le moral au plus bas

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Revue de presseKiosque360. Face à la conjoncture très difficile qui prévaut actuellement dans le secteur, les sociétés de production tentent, tant bien que mal, de survivre.

Le 11/10/2018 à 21h32

Le marché publicitaire traverse une mauvaise passe. Une situation qui impacte durement les opérateurs. Ces derniers s’adaptent comme ils peuvent pour survivre. Aucun métier relevant du secteur de la communication n’est insensible à l’évolution du marché publicitaire qui a lourdement chuté à fin juillet 2018 par rapport à la même période de l’année dernière, précise La Vie Eco qui s’intéresse au sujet dans sa livraison en kiosque ce vendredi 12 octobre.

Il faut savoir que les recettes publicitaires sont passées de 3,46 milliards de dirhams à 3,11 milliards de dirhams, selon les statistiques du Groupement des annonceurs du Maroc (GAM). Selon l’hebdomadaire, ce contexte difficile est en train de devenir un tournant dans l’histoire de la production audiovisuelle. On apprend ainsi que les entreprises du secteur mettent en place, chacune de son côté, une stratégie de survie. Et le digital prend désormais une place centrale dans cette nouvelle vision.

«Le numérique prend de plus en plus d’ampleur. Il y a un besoin croissant en matière de films dédiés aux enfants. Il ne faut pas oublier que 50% des ménages ont des enfants de moins de quinze ans qui sont connectés en permanence», affirme un acteur du marché de la production audiovisuelle, cité par La Vie Eco. Un autre acteur s’est orienté vers l’événementiel, qui représente, affirme le journal, une vraie bouffée d’oxygène pour les maisons de production, dans la mesure où ce sont les collectivités territoriales qui animent ce marché. Une chose est certaine: la contraction des budgets publicitaires par les annonceurs affecte vraiment les opérateurs. Et pour survivre, d’autres se sont spécialisés dans la production de films institutionnels, de documentaires en particulier, vu que le centre cinématographique marocain (CCM) octroie des subventions (jusqu’à 70% selon les opérateurs) pour cela.

Par Ismail Benbaba
Le 11/10/2018 à 21h32