Maroc–Québec: un fort potentiel à explorer

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Revue de presseKiosque360. Le Canada, et plus particulièrement la province du Québec, font partie de ces nouvelles destinations avec lesquelles le Maroc pourrait développer des relations intéressantes et à fort potentiel.

Le 12/03/2019 à 20h03

Traditionnellement tourné vers des pays partenaires de la région, notamment sur le continent européen et l’Afrique plus récemment, pour des raisons d’histoire et de géographie, le Maroc gagnerait probablement à explorer de nouveaux espaces, de nouvelles pistes de partenariat qui pourraient s’avérer tout aussi bénéfiques et enrichissantes. Ces dernières années, certains pays comme la Russie, la Chine, l’Inde, sont de plus en plus présents dans l’agenda marocain en termes de relations extérieures. Le Canada, et plus particulièrement la province du Québec, font partie de ces nouvelles destinations avec lesquelles le Maroc pourrait développer des relations intéressantes et à fort potentiel, rapporte le quotidien Aujourd'hui le Maroc, dans son édition du 13 mars.

On se rappelle, il y a quelques mois, de la forte délégation d’entreprises québécoises du secteur aéronautique qui avait fait le déplacement au Maroc pour constater de visu l’évolution de cette industrie au Maroc, d’autant que l’un des fleurons canadiens, en l’occurrence l’avionneur Bombardier, est déjà implanté dans la zone d’activité de Nouaceur. Les hauts responsables et politiques du Québec tentent visiblement, eux aussi, d’explorer les potentiels de coopération avec le Maroc. Profitant de la tenue, à Marrakech, de la conférence des ministres de la Jeunesse et de la Francophonie du 11 au 16 mars, Samuel Poulin, élu à l’Assemblée nationale du Québec et adjoint parlementaire du premier ministre québécois, en charge de la jeunesse, a préféré d’abord faire un petit crochet par Rabat où il a pu rencontrer et s’entretenir avec plusieurs ministres marocains. Et assurément, le jeune responsable québécois, âgé de 26 ans seulement et qu’Aujourd’hui Le Maroc a pu rencontrer à Rabat, n’y était visiblement pas pour de simples rencontres de type protocolaire.

Parmi les responsables marocains rencontrés, le ministre de l’Education nationale, Saïd Amzazi, ainsi que Rachid Talbi Alami, ministre de la Jeunesse et des sports. Avec ce dernier, en particulier, il a été procédé à la signature d’un protocole d’entente entre le gouvernement marocain et l’office québécois de la jeunesse, avec pour principal sujet la mobilité des jeunes marocains et québécois sur le plan économique, entrepreneurial et culturel. L’objectif, explique Samuel Poulin, est d’aider au développement de cette mobilité et d’en faire une source de richesse et de création de valeur.

Par Fayçal Ismaili
Le 12/03/2019 à 20h03