Officiel. FMI: le Maroc a demandé une nouvelle ligne de précaution et de liquidité

Mohamed Benchaaboun, ministre de l'Economie et des Finances.

Mohamed Benchaaboun, ministre de l'Economie et des Finances. . DR

Une décision prise alors même que le Maroc n'a effectué aucun tirage sur les trois anciennes Lignes de précaution et de liquidité (LPL), celles-ci avaient dû coûter au Trésor la bagatelle de 720 millions de dirhams, sur toute la période de 2012 à 2018.

Le 23/10/2018 à 17h36

«Nous avons demandé à souscrire à une nouvelle Ligne de précaution et de liquidité auprès du Fonds monétaire international», a révélé le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaâboun qui s’exprimait lors d’un point de presse, cet après-midi à Rabat. Le montant n’a toutefois pas encore été arrêté, a-t-il ajouté. Les pourparlers avec le FMI se poursuivent à ce sujet. «Nous espérons qu’elle sera au rendez-vous d’ici la fin de l'année», affirme Benchaâboun.

Le troisième accord, signé en 2016, par le Maroc avec le FMI au titre de la Ligne de Précaution et de Liquidité (LPL) est arrivé à échéance le 22 juillet dernier. Au total, en l’espace de six ans, le Maroc a dû signer trois accords LPL, chacun portant sur une durée de deux ans: 6,21 milliards de dollars en juillet 2012, puis 5 milliards en juillet 2014 et, enfin, 3,61 milliards de dollars en 2016. Encore faut-il souligner que le Maroc n’a effectué aucun tirage sur les trois LPL, et que celles-ci ont dû coûter au Trésor la bagatelle de 720 millions de dirhams sur toute la période, soit 120 millions de dirhams par an... 

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 23/10/2018 à 17h36