Omra. Banques: nouvelles mesures de l’Office des changes

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Dans une note circulaire adressée au Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM), et dont Le360 détient une copie, l’Office des changes fixe de nouvelles règles encadrant les transferts liés aux frais de séjour des pèlerins. Les détails.

Le 28/12/2019 à 19h39

Dans le cadre de l’organisation de l’opération «Omra», les agences de voyages ont fait état de difficultés relatifs aux règlements des dépenses liées aux frais de séjour des pèlerins, suite à la mise en place par les autorités saoudiennes d’un nouveau procédé qui oblige les agences de voyage d’ouvrir, en leur nom par le tour opérateur saoudien, un compte sécurisé et contrôlé par le ministère du Haj saoudien, alimenté via une plateforme prévue à cet effet, préalablement à l’obtention du visa d’entrée en Arabie Saoudite.

Les banques domiciliataires des dossiers «Omra» sont désormais autorisées à régler par anticipation, selon le procédé précité, le montant global des fais de séjour des pèlerins marocains dans la ville de Mekka, y compris les frais de visa et de transport, sur présentation d’une facture détaillée des dépenses à engager.

S’agissant des frais d’hébergement au sein de la ville Al Madina, les banques marocaines sont autorisées à régler par anticipation, à hauteur de 50%, le montant facturé par les prestataires saoudiens au titre des frais d’hébergement, sur présentation d’une facture pro-forma. Le reliquat devra être transféré sur présentation à la banque de la liste nominative des pèlerins appuyée d’une copie du visa d’entrée en Arabie Saoudite portant la mention Omra, des contrats individuels conclu entre l’agence de voyages et chaque pèlerin et des contrats signés entre cette agence et les prestataires saoudiens.

Par ailleurs, l’agence de voyages ayant ordonné ces transferts, demeure tenue de produire à la banque domiciliataire du dossier Omra, les documents justifiant l’utilisation des montants avancés à ce titre, dans un délai maximum de trois mois après l’achèvement de l’opération Omra. En cas d’annulation des contrats de prestations de services ou de non réalisation des prestations, l’agence de voyage est tenue de rapatrier, sans délai les devises transférées.

Par Ayoub Khattabi
Le 28/12/2019 à 19h39