Paiement mobile: le marché a-t-il les moyens de ses ambitions?

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Revue de presseKiosque360. C’est un secteur qui attire beaucoup d’opérateurs. Une quinzaine d’établissements de paiement ont déjà reçu leur agrément de la part de Bank Al-Maghrib. Mais beaucoup reste à faire pour que ce secteur puisse réellement décoller.

Le 31/10/2019 à 21h14

Dans sa livraison en kiosque ce vendredi, La Vie Eco s’intéresse au paiement mobile, et indique qu’il permettra, à terme, de baisser les prix des transactions. Il faut noter que ce moyen permet aussi de recharger son téléphone, consulter et payer ses factures… Pour le journal, les acteurs opérant dans ce secteur pourraient également mandater des supermarchés, des épiceries, des boulangeries ou des pressings pour jouer d’agent de paiement auprès de leurs clients.

Soulignons aussi que le paiement mobile permettra de recevoir son salaire, des aides sociales… «Le paiement mobile doit pouvoir contribuer à l’émergence de l’économie numérique. Le e-commerce pèse dans les conditions actuelles 5 milliards de DH, soit moins d’un point du PIB, par ailleurs essentiellement porté par les grands facturiers et les services eGov. Il est évident que le paiement mobile a tous les atouts pour être le catalyseur», soutient Ghassan Machrafi, Chairman d’Inwi Money, filiale dédiée au paiement mobile du groupe Inwi.

La Vie Eco précise que les opérateurs du secteur misent sur une généralisation rapide de l’usage de ce type de paiement. Rappelons que Bank Al-Maghrib table d’ici 5 ans sur un marché de 6 millions d’utilisateurs et de 51000 agents/commerçants pour 1,3 milliard de DH de transactions. Selon Ghassan Machrafi, pour que les conditions de succès soient réunies au Maroc, il faut absolument que le royaume puisse adopter l’ensemble des codes du digital en mobilité.

Par Ismail Benbaba
Le 31/10/2019 à 21h14