Partenariat Maroc-UE: les doléances des chefs d’entreprises marocains

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Revue de presseKiosque360. Les entreprises marocaines requièrent une ouverture commerciale accrue avec l’Union Européenne, révèle l’enquête menée par le Centre marocain de conjoncture au cours du premier trimestre 2022 auprès de chefs d’entreprises marocains. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Les Inspirations Eco.

Le 20/07/2022 à 21h56

Le ressenti global des entreprises marocaines concernant le partenariat Maroc-UE est jugé moyen. Selon l’enquête menée par le CMC, au cours du premier trimestre de cette année. les chefs d’entreprises sondés souhaitent une ouverture commerciale plus grande avec l’Union Européenne.

Relayée par Les Inspirations Eco dans son éditio du 21 juillet, l’enquête révèle que 59% des chefs d’entreprises expriment un degré de satisfaction moyen quant à l’évaluation des relations économiques et commerciales qui relient le Maroc aux pays du Vieux continent. 38,5% seulement ont déclaré qu’elles sont élevées, d’où l’intérêt de les renforcer. En effet, 60% des entreprises sondées restent favorables au renforcement des relations bilatérales que 54,8% qualifient de positives pour leurs business.

Dans le même esprit, le rapport du CMC relève que 62,5% des personnes touchées par l’enquête mentionnent en premier lieu la création davantage d’opportunités commerciales, en termes de perspectives d’avenir à améliorer. La politique d’investissement est citée à hauteur de 60%. Viennent ensuite le transfert de technologies et la recherche et développement avec, respectivement, 50% et 47,5% des avis exprimés, bien qu’elle ne représente pas une priorité pour 52,4% des industriels. Tandis que 62,5% des participants à l’enquête désignent la politique de transfert technologique comme étant importante.

«Dans la même perspective, les orientations futures montrent que le renforcement du statut avancé et du dialogue politique est classé au premier rang par 22,5% des industriels et au deuxième rang par 27,5% des sondés. 20% des participants à l’enquête le placent au troisième rang contre 30% qui le situent à la quatrième position», indique le quotidien. La priorité relative à la restructuration du partenariat actuel, avec l’accélération du processus de convergence, n’est exprimée que par 20% des interrogés. Même constat quant à la consolidation du partenariat intégré UE-Méditerranée-Afrique: ils sont seulement 12,5% à considérer cet aspect prioritaire.

Par rapport à la partie de l’enquête relative au développement de l’activité de l’entreprise au-delà des frontières européennes, les données dénotent une quasi-totalité de sondés qui y sont favorables. Et pour ces 92,5%, la coopération devrait s’étendre principalement à l’Afrique. L’intérêt est également porté aux pays d’Asie ainsi qu’aux pays Arabes (48,6%). Les pays d’Amérique accaparent 40,5% du total. 

Par Nabil Ouzzane
Le 20/07/2022 à 21h56