Phosboucraâ: les femmes sahraouies représentent 10% des nouvelles recrues

Une dragline sur la mine de Phosboucraa

Une dragline sur la mine de Phosboucraa . DR

La récente opération de recrutement de Phosboucraâ a été bouclée. Plusieurs dizaines de jeunes femmes issues des provinces du sud font partie de cette première fournée. Elles intégreront les équipes de l'OCP sur place après une formation de vingt-deux mois.

Le 05/08/2016 à 17h29

On serait tenté de croire que c’est un secteur réservé aux hommes. Et pourtant, l’exploitation moderne du phosphate est un domaine qui offre de multiples opportunités d'emploi pour la gente féminine.

Lors de la dernière opération de recrutement à Phosboucraâ, les jeunes femmes ont en effet représenté 10% des 500 jeunes sélectionnés.

Ces Sahraouies bénéficieront, à l’instar de l’ensemble des 500 jeunes retenus, d’une formation spécialisée de vingt-deux mois dans les métiers cibles (production, chimie industrielle, maintenance et génie civil) au sein des Centres de développement des compétences du Groupe OCP pour être opérationnelles dans les installations de Phosboucraâ.

Pour rappel, Phosboucraâ, filiale du Groupe OCP, vient d’achever la première phase de l’opération de recrutement des effectifs devant accompagner le vaste programme d’investissement lancé par le souverain en février dernier pour un budget global de 17 milliards de DH.

Les 500 premiers recrutés, tous issu de Laâyoune et de sa région, intégreront dès la fin de leur période de formation les équipes de Phosboucraa formées de plus de 1.700 personnes.

D’autres campagnes de recrutement dans la région devraient être lancées au fur et à mesure de l’avancement du projet d’investissement.

Par Younès Tantaoui
Le 05/08/2016 à 17h29