Plan de relance: Jean Castex annonce une baisse des impôts de production pour les entreprises

Jean Castex, Premier ministre français.

Jean Castex, Premier ministre français. . DR

Revue de presseKiosque360. Voici de quoi contenter les patrons. A l'ouverture de l'Université d'été du Medef, mercredi, le Premier ministre français a confirmé une baisse des impôts de production de 10 milliards d'euros en 2021. Celle-ci devrait toucher toutes les entreprises.

Le 26/08/2020 à 22h45

Les patrons peuvent se réjouir. Dans son édition en ligne, Les Echos revient sur l’annonce faite par le Premier ministre français à l'ouverture de l'Université d'été du Medef, ce mercredi. Le journal rapporte que Jean Castex a confirmé que «le plan de relance intégrerait d'importantes baisses d'impôts pour les entreprises», en particulier au niveau de la production. Ces impôts, qui s'appliquent aux entreprises indépendamment des bénéfices qu'elles dégagent, sont décriés depuis longtemps par le patronat. Et pour cause, explique le journal: «cette fiscalité est plus élevée en France que dans le reste de l'Europe et a un impact direct sur les coûts de production et la compétitivité des entreprises, soulignent des travaux récents du Conseil d'analyse économique (CAE)». Pour y remédier, Jean Castex annonce une baisse de ces impôts de 10 milliards d'euros dès le 1er janvier. «La cotisation sur la valeur ajoutée, qui a représenté une facture de 14 milliards d'euros pour les entreprises l'an dernier (les recettes se sont élevées à 19 milliards du fait de certaines compensations apportées par l'Etat), sera divisée par deux», assure le quotidien qui ajoute que cette part de 50%, qui revient aux régions, sera supprimée mais intégralement compensée. Pour assurer que la mesure bénéficie à toutes les entreprises, il est prévu que le plafonnement de la contribution économique territoriale soit ramené de 3% à 2%. De plus, la méthode de taxation foncière des locaux industriels sera revue pour diviser par deux la pression fiscale à partir de 2021.  Le journal évoque un autre volet important: celui de l'impôt sur les sociétés (IS). Il va même jusqu’à assurer que les engagements pris par l'Exécutif avant la crise du Covid-19 seront bien respectés. «Les entreprises françaises verront toutes leur taux converger vers 25% en 2022, avec une nouvelle étape en 2021. Celles qui réalisent un chiffre d'affaires inférieur à 250 millions paient actuellement un taux d'IS de 28% et les autres paient un taux de 31%, alors que la moyenne de l'IS dans les pays développés s'établit à 23,5% selon les données de l'OCDE».

Par Rachid Al Arbi
Le 26/08/2020 à 22h45