Politique budgétaire: le FMI distribue des bons points au Maroc

Siège du Fonds monétaire international (FMI) à Washington. 

Siège du Fonds monétaire international (FMI) à Washington.  . DR

Revue de presseKiosque360. Le FMI paraît satisfait de l’évolution des réformes budgétaires du Maroc. Cette institution, qui vient de clore sa mission dans le royaume, apporte son soutien au gouvernement, mais appelle à approfondir davantage ces réformes.

Le 11/11/2019 à 22h31

Le Fonds monétaire international (FMI) soutient le Maroc dans les réformes qu’il mène. Dans son édition de ce mardi, Les Inspirations Eco indique que le soutien du FMI à son «client» est sans doute dû au fait que l’Etat a fait appel à l’institution internationale à travers la Ligne de précaution et de liquidité qui permet de faire faire face aux chocs extérieurs.

Et comme le rappelle le quotidien, le Maroc a d’ailleurs procédé à la réforme de la flexibilité du dirham suite aux recommandations du FMI, avec cette volonté clairement exprimée de l'effectuer progressivement.

Aujourd’hui, la seconde phase qui impliquera plus d’assouplissement de la fourchette du taux ne devrait pas tarder à intervenir. Entre-temps, si le FMI a revu ses perspectives de croissance pour le Maroc à 2,8% en 2019, il ne tarit pas d’éloges, comme l'indique le journal, sur le gouvernement et les politiques qu'il mène, puisqu’il considère que la politique économique du pays est «saine» et que ses «fondamentaux [sont] solides».

Il n’empêche que toujours selon Les Inspirations Eco, le FMI appelle à la poursuites des réformes, qu’elles soient budgétaires, financières et structurelles, pour renforcer la résilience aux chocs extérieurs et favoriser une croissance plus élevée et plus inclusive. Sur ce point, le FMI est satisfait du renforcement de la solidité du système financier, des progrès de l’inclusion financière et de l’amélioration du climat des affaires.

Le journal assure même que le FMI encourage à l’accélération des réformes structurelles pour améliorer la gouvernance, la lutte contre la corruption... Il note par ailleurs que l’engagement du pays pour l’optimisation de la gestion des actifs publics, la poursuite de la rationalisation des dépenses de fonctionnement et le renforcement de l’efficacité des dépenses d’investissement. Il en va de même de l’accroissement de «l’espace budgétaire» nécessaire pour l’investissement public et les programmes sociaux, et surtout pour réduire la dette publique à 60% du PIB.

Par Rachid Al Arbi
Le 11/11/2019 à 22h31