Sacs en plastique: un plan de reconversion difficile à appliquer

Moulay Hafid Elalamy, ministre de l'Industrie, du commerce, de l'investissement et de l'économie numérique. 

Moulay Hafid Elalamy, ministre de l'Industrie, du commerce, de l'investissement et de l'économie numérique.  . DR

Revue de presseKiosque360. Le dispositif d’accompagnement de la loi interdisant les sacs en plastique vient d’être finalisé. Le ministère de l’Industrie propose jusqu’à 10 millions DH de subventions. Mais seules les entreprises faisant preuve de transparence et de bonne gouvernance pourront y prétendre.

Le 14/03/2016 à 10h29

Le département de Moulay Hafid Elalamy vient de présenter aux industriels le dispositif d’accompagnement de la loi interdisant la production des sacs en plastique. Deux offres ont été concoctées par le ministère de tutelle. La première s’adresse aux unités industrielles voulant maintenir la production des sacs en plastique non interdits. Ces unités pourraient bénéficier de programmes d’appui menés par Maroc PME.La deuxième offre concerne les unités de production qui souhaitent acter une reconversion industrielle. A ces usines, le département de l’industrie propose un financement de l’expertise nécessaire pour établir le plan de reconversion, ainsi qu’une subvention de l’ordre de 50% de l’investissement prévu. C’est ce que rapporte le quotidien L’Economiste dans son édition de ce lundi 14 mars.

D’après le journal, les PME qui affichent un chiffre d’affaires de plus de 10 millions DH pourront prétendre à une subvention pouvant aller jusqu’à 10 millions DH. Les TPE réalisant un chiffre d’affaires inférieur à 10 millions DH accèderaient, quant à elles, à une subvention dont le seuil est fixé à 2 millions DH.

L’Economiste précise, néanmoins, que les entreprises ne pourront bénéficier de ces programmes d’accompagnement que si elles font preuve de transparence et de bonne gouvernance. De ce fait, les entreprises concernées par ce dispositif sont celles qui affichent un historique régulier vis-à-vis de la CNSS et du fisc. Il va sans dire que toutes les sociétés opérant dans l’informel sont d’emblée exclues du dispositif mis en place par le ministère de l’Industrie. Ce qui risque de compliquer les choses pour de nombreuses entités.

Par Mouna Qacimi
Le 14/03/2016 à 10h29