Safran: une production de 9 tonnes à l’horizon 2020

Femmes ramassant des étamines de crocus dont est tiré le safran. 

Femmes ramassant des étamines de crocus dont est tiré le safran.  . Dr

Revue de presseKiosque360. Si la production actuelle du safran s’élève à 6 de tonnes annuellement, le Maroc compte bien relever ce niveau. À l’horizon 2020, cette production devrait ressortir à 9 tonnes.

Le 28/11/2016 à 10h26

Neuf tonnes! C’est le niveau de production de safran sur lequel mise le Maroc à l’horizon 2020. Alors qu'il est aujourd’hui estimé à seulement 6 tonnes, ce niveau de production a néanmoins été rendu possible par l’élargissement de la surface plantée qui est passée de 600 hectares en 2009 à 1.650 hectares actuellement, rapporte le quotidien L’Économiste dans son édition de ce lundi 28 novembre.

Cité par le journal, Brahim Hafidi, président du Conseil régional Souss-Massa, affirme, comme il l'a déclaré lors du Ve Symposium international sur le safran qui s’est tenu la semaine dernière à Agadir, que «nous tablons sur une production de 9 tonnes à l’horizon 2020, comme c’est prévu par le contrat-programmme conclu entre la Fédération interprofessionnelle et le gouvernement». Près de 200 participants venus de différents pays ont assisté à ce symposium initié par les départements du ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime.

«Nous devons faire l’effort de nous tourner vers une agriculture intelligente, et ce dans un contexte mondial de changement climatique», a pour sa part précisé le président de l'association internationale des sciences horticoles (ISHS), Alireza Koocheki.

Il faut rappeler par ailleurs qu’avec la mise en place du Plan Maroc vert (PMV), le royaume a entrepris plusieurs actions afin de valoriser les produits du terroir, dont le safran qui a reçu l’appellation d’origine «Safran de Taliouine», déposée par le conseil régional du Souss en 2010. C’est ainsi que le festival international du safran est organisé annuellement à Taliouine, région marocaine qui produit 90% de cette épice dans le pays. 

Par Mouna Qacimi
Le 28/11/2016 à 10h26